Abstracts
Résumé
Le présent article, qui s’inspire en partie des théories de l’errance et des réflexions de Chantal Chawaf sur l’écriture du corps et de l’affectivité, examine l’hypothèse selon laquelle Copies conformes (1989) de Monique LaRue privilégierait les errances répétées d’une mère de famille voyageuse. Ces errances la situeraient entre l’être et l’action, hors des assignations liées à la dichotomie féminin/masculin, et indiqueraient plutôt ce que les femmes et les hommes ont en commun.
Abstract
This article, partly inspired by theories of wandering and Chantal Chawaf’s reflections on writing the body and affectivity, examines the idea that Copies conformes (1989), by Monique LaRue, follows the repeated wanderings of a journeying mother. Locating her between being and action, outside of attributions related to the male/female dichotomy, these wanderings actually suggest what women and men have in common.