Abstracts
Résumé
Dans cet article, l’auteur analyse la représentation de l’Orient (Chine, Corée, Japon) chez quatre écrivains québécois d’origines diverses à partir d’un même topos, celui du Chinatown. En s’appuyant sur un échantillon composé de quatre romans — Les lettres chinoises de Ying Chen, L’enfant chinois de Guy Parent, Kimchi d’Ook Chung et Tsubame d’Aki Shimazaki —, il met au jour une critique de l’orientalisme qui se profile dans ces oeuvres à travers une poétique de la désorientation. Il questionne enfin l’avenir du « désorientalisme », conçu comme une stratégie d’écriture délibérément désorientante, dans la littérature québécoise contemporaine.
Abstract
In this article, the author analyzes representations of the Orient (China, Korea, Japan) created by four Quebec writers of different origins as expressed through one topos, that of Chinatown. Based on a sample of four novels—Les lettres chinoises by Ying Chen, L’enfant chinois by Guy Parent, Kimchi by Ook Chung and Tsubame by Aki Shimazaki—, he brings to light a critique of Orientalism expressed in these works through a poetics of disorientation. Finally, he raises questions about the future of “disorientalism,” a writing strategy focusing on a deliberate effort to disorient, in contemporary Quebec literature.