Abstracts
Résumé
Dans ce texte, l’auteur examine trois stratégies traductionnelles qui jettent, chacune à sa manière, un éclairage révélateur sur le rapport entre l’auteur et son oeuvre. D’abord, un cas récent de pseudo-traduction des poèmes d’Andreas Karavis est présenté pour en dégager la signification et les implications. Sont ensuite examinées la pratique et la contribution d’un poète et traducteur de Saint-Denys Garneau, John Glassco, qui a recours à de nombreux pseudonymes dans son oeuvre de création et qui prône une poétique de la traduction non littérale et re-créatrice. Enfin, le choix de quelques écrivains-traducteurs québécois au début du vingtième siècle de recourir à des noms de plume pour signer leurs traductions fait l’objet d’une analyse contextuelle.
Abstract
This text examines three translational strategies, each of which sheds its own revealing light on the relationship between author and work. First, a recent case of pseudo-translation of the poems of Andreas Karavis is presented and its meaning and implications are discussed. Then, the author examines the practice and contribution of John Glassco, poet and translator of Saint-Denys Garneau: Glassco used many pseudonyms in his creative work and argued for a non-literal poetics of translation as re-creation. Finally, the article analyzes the context in which early twentieth-century Québec writer-translators chose to use pseudonyms for their translations.