Abstracts
Résumé
Depuis plus d'un siècle, les communications ont largement été associées à des machines servant aux transports des informations et des individus : train, voiture, mais aussi expansion des médias, du téléphone au téléviseur en passant par la radio, l'ordinateur et le développement des journaux. Si ces « »machines à communiquer" envahissent depuis longtemps la planète entière, elles ont toujours tenu une place particulièrement importante dans la formation et l'évolution de la société américaine. Cet article vise à montrer comment, à travers deux romans québécois (Jeanne la fileuse d'Honoré Beaugrand publié en 1878 et L'écrin disparu de Jean-François Simon publié en 1927), l'idée de progrès, liée au développement de ces machines (notamment du train et de la voiture), sert aux auteurs à se situer idéologiquement par rapport aux États-Unis.
Abstract
For over a century, communications have been widely associated with machines used to carry information and individuals: trains and cars, but also the expansion of the media, from telephone and television set to radio, computer and the development of newspapers. These "communicating machines", which have now invaded the planet as a whole, have always occupied a particularly significant place in the formation and evolution of American society. This article attempts to show how, in two Québécois novels (Jeanne la fileuse by Honoré Beaugrand, published in 1878, and L'écrin disparu by Jean-François Simon, published in 1927), the idea of progress, related to the development of these machines (particularly the train and the car), is used by the authors to define themselves ideologically in relation to the United States.
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