Abstracts
Résumé
Résumé
Publié pour la première fois en 1969, Le Ciel de Québec, de Jacques Perron, connut une trajectoire critique assez singulière au cours des deux décennies qui suivirent. Après un premier succès de librairie, l'oeuvre, qui faisait largement écho aux préoccupations de son époque, tomba dans un oubli relatif avant d'être "prise en charge" par Victor-Lévy Beau-lieu, qui lui redonna un second souffle editorial. Depuis le début des années quatre-vingt, le roman suscite à nouveau l'intérêt, et plusieurs commentateurs lui ont récemment consacré des études nombreuses et diversifiées. L'analyse des "intermittences- de la critique face à cet ouvrage nous permet d'observer, à l'aide des concepts de Hans Robert Jauss, l'évolution d'une partie du lectorat québécois.
Abstract
Abstract
First published in 1969, Jacques Ferron's Le Ciel du Québec has known a remarkable critical trajectory over the course of the last two decades. After its initial commercial success, the novel, which bore witness to the preoccupations of its era, fell into relative neglect before being re-edited by Victor-Levy Beaulieu. Since the beginning of the 80's, this text has once again generated interest and has become the object of several critical studies. An analysis of the "intermittences" of the work's critical reception, with the aid of the concepts of Hans Robert Jauss, allows us to observe the evolution of a certain sector of the Quebec reading public.