Abstracts
Résumé
Pour les familiers des questions maritimes et littorales, il existe une évidence au moins théorique, seule l’approche « gestion intégrée », la GIZC (gestion intégrée des zones côtières) peut aider à stopper la dégradation du milieu marin. La GIZC est une méthode et un état d’esprit caractérisé par la volonté de deux mondes de culture administrative, scientifique ou professionnelle différente (les « maritimes » et les « terriens ») de travailler ensemble, par nécessité et par soucis d’efficacité, au-delà des clivages et conflits d’usages qui les opposent traditionnellement. Ce n’est ni une règle écrite, ni une procédure. La réalité et le quotidien tendraient plutôt à montrer que « plus on en parle, moins on en fait ». Il existe même un véritable risque de voir la GIZC devenir un effet de langage obligatoire lorsqu’on parle de la mer et du littoral, comme le mot « environnement » en son temps ou celui de développement durable aujourd’hui. La notion de « gestion intégrée » n’est pas nouvelle, elle est née à la conférence mondiale de Rio de 1992 (Conférence des Nations unies pour l’environnement et le développement), elle a été élargie en 1996 au Sommet mondial des Villes, Habitat II à Istanbul, puis confirmée au sommet mondial du développement durable à Johannesburg en 2002. La recommandation du Conseil européen du 30 mai 2002 relative à la mise en oeuvre d’une stratégie de gestion intégrée des zones côtières en Europe (GIZC ou ICZM) en précisait le sens pour les Etats Membres.
Mots-clés :
- risques,
- gestion intégrée,
- zones côtières,
- dégradation,
- stratégies,
- villes,
- GIZC