Abstracts
Abstract
Growth-oriented local businesses and the city of Vancouver initiated efforts in the late 1940s and early 1950s to address the city’s air pollution problem. Despite generally improving dustfall measurements due to changing fuel use, industrial relocation, and steady city management of the issue, the coalition of air-quality reformers did not obtain broader regional or provincial government support until the late 1960s. Rather, public interventions prompted the provincial government to acknowledge air pollution as a formal political issue, and finally to take action. This article provides an account of air pollution in Vancouver and British Columbia in the 1950s and 1960s, highlighting the roles of social and economic groups and their interactions with political structures.
Résumé
Le milieu entrepreneurial et la ville de Vancouver se sont sérieusement penchés sur le problème de la pollution de l’air de la ville, à la fin des années 1940 et au début des années 1950. Malgré l’amélioration générale des mesures de particules atmosphériques suite au changement de carburant, à des relocalisations industrielles, et à une gestion municipale stable et continue de ce dossier, le rassemblement des militants pour la qualité de l’air n’a pas obtenu un soutien des gouvernements régionaux ou provincial plus large avant la fin des années 1960. Il a plutôt fallu que des interventions publiques amènent le gouvernement à reconnaître la pollution atmosphérique comme un enjeux, et à mettre en place un plan d’action concret. Cet article rend compte de la pollution atmosphérique dans la ville de Vancouver et en Colombie-Britannique dans les années 1950 et 1960, et met en lumière le rôle dans ce dossier des regroupements sociaux et économiques et leurs négociations avec les structures politiques.