Abstracts
Abstract
During the late 1920s and early 1930s, Montreal’s air was blackened by smoke from coal-burning homes, factories, and the locomotives and lake freighters connecting its growing economy to the rest of Canada. Lacking regulatory tools suited to the task of abating this nuisance, the municipal government passed the country’s first modern smoke bylaw, consisting of an objective emissions standard, a smoke control bureau, and requirements for the installation and utilization of technology to lessen emissions. In providing an account of the process through which Montreal’s smoke nuisance was addressed, this article describes the role of the city’s most influential local growth coalition, the Montreal Board of Trade, in introducing the issue on the city’s policy agenda, participating in the formulation of a policy response, and monitoring the implementation of the resulting bylaw. The Board of Trade sought a resolution to the problem because it damaged the city’s reputation and business climate. Consistent with other documented examples of smoke abatement in large urban areas, the response promoted by this elite growth coalition consisted largely of technology-based measures that managed the problem while eschewing recourse to measures that would dampen economic activity.
Résumé
À la fin des années 1920 et au début des années 1930, l’air de Montréal était noirci par la combustion du charbon des maisons et usines ainsi que par celle des locomotives et navires, qui reliaient son économie, en pleine croissance, à celle du reste du Canada. Devant l’absence d’instruments de règlementation permettant de faire face à cette nuisance, le gouvernement municipal a voté le premier règlement moderne sur la fumée du pays, lequel consistait en une norme quantifiable d’émissions, un bureau du contrôle des fumées et des exigences quant à l’installation et l’utilisation de la technologie pour réduire les émissions. Grâce à une présentation du processus par lequel la nuisance de la fumée de Montréal a été prise en charge, cet article décrit le rôle de la coalition locale de croissance la plus influente de la ville (le « Montreal Board of Trade ») dans la mise du problème à l’agenda de la ville, dans la participation à la formulation d’une réponse de politique publique et dans le suivi de la mise en oeuvre de la règlementation résultante. Le « Board of Trade » a cherché une résolution du problème parce que ce dernier avait des conséquences néfastes pour la réputation de la ville et le climat des affaires. À l’instar d’autres recherches concernant la diminution de fumée dans les grandes zones urbaines, la réponse promue par cette coalition élite de croissance consistait largement en mesures basées sur la technologie qui traitaient le problème tout en évitant le recours à des mesures qui auraient affecté l’activité économique.