Abstracts
Abstract
This paper examines the relationship between the landed aristocracy in the vicinity of Manchester and the “urban aristocracy” of the municipal authority and their role in the development of municipal parks in the city in the late nineteenth and early twentieth centuries. It contests the view that landed elites had little impact on the development of the environs of Manchester during this period and argues that their social and economic influence was gradually replaced by that of the municipal authority in a reordering of the social landscape. It also re-examines the role of debt in the decline of the traditional landed elites and argues that, in the case of the two families studied here, debt became a problem much earlier than others have suggested and was often chronic and persistent.
The aristocracy of the Manchester area and the sales of their estates have been marginalized in existing histories, as this group has been perceived as peripheral to the city’s development. It is the contention of this paper that they played a more active role in their localities than previously believed and that they forged significant networks with local authorities, families, businesses, and institutions. Their economic relationships with the new business elite in Manchester, represented primarily but not solely by the municipal authority, provide an opportunity to examine the reordering of the social landscape as the landed elite sought to remove themselves from the city.
Having symbolized the social and economic power of the aristocracy, the land now represented the civic pride and enterprise of the municipal authority. This paper reveals the complex interplay of power between these elite groups and sheds a unique light on urban land usage and the formation of leisure spaces in the city.
Résumé
Le présent article examine la relation entre l’aristocratie propriétaire de terres, dite « foncière », dans les environs de Manchester, et l’aristocratie urbaine du pouvoir municipal ainsi que leur rôle dans la création de parcs municipaux à la fin du dix-neuvième siècle et au début du vingtième. Il remet en question l’opinion selon laquelle l’aristocratie foncière aurait eu peu d’effet sur la création des environs de Manchester durant cette période et soutient que l’influence sociale et économique de cette classe a graduellement été supplantée par celle du pouvoir municipal dans le cadre d’une réorganisation du paysage social. En outre, l’article jette un nouveau regard sur le rôle de l’endettement dans le déclin de l’aristocratie foncière traditionnelle. Il soutient que, dans le cas des deux familles étudiées, le manque d’argent est devenu un problème bien avant ce que d’autres auteurs ont suggéré et qu’il était souvent chronique et continuel.
L’aristocratie de la région de Manchester, ainsi que la vente de ses domaines, a été marginalisée dans les comptes rendus historiques, où l’on a dit que cette élite était en marge du développement de la ville. Dans cet article, il est soutenu que les membres de l’aristocratie foncière ont joué un rôle plus actif que ce qu’on a cru et qu’ils ont forgé des réseaux importants avec les dirigeants, les familles, les entreprises et les institutions locales. Leurs relations économiques avec la nouvelle élite de gens d’affaires de Manchester, que représentaient principalement, mais pas uniquement, les dirigeants de la municipalité, permettent d’examiner la modification du paysage social, par suite du départ de l’élite foncière.
Autrefois symboles du pouvoir social et économique de l’aristocratie, les terres représentent désormais la fierté communautaire et l’initiative du pouvoir municipal. Le présent article révèle les jeux de pouvoir complexes entre deux groupes et jette une nouvelle lumière sur l’usage de l’espace urbain et la création d’aires destinées aux loisirs.