Abstracts
Abstract
Camosun Bog has existed for approximately two thousand years. Little is known about its use by indigenous people, but it was left essentially undisturbed by European newcomers until the twentieth century. Then, as the population of Vancouver and its neighbouring suburb of Point Grey (amalgamated with Vancouver in 1929) grew almost exponentially, the bog was subject to massively accelerated change. By 1980 it was a tiny, endangered remnant landscape, little understood, and valued even less, until a small group of volunteers constituting the Camosun Bog Restoration Society began to reverse the ravages of the previous seventy-five years. This paper combines careful Geographical Information Systems–based mapping of the bog, using evidence from aerial photographs, the scientific findings of botanists, and interviews with members of the Bog Restoration Society, with research in the City of Vancouver archives and newspaper files to detail the effects of human action upon the bog and to reflect upon what the history of this unique place reveals about changing attitudes toward nature in the city.
Résumé
La tourbière Camosun existe depuis environ deux millénaires. Nos connaissances sur l’utilisation qu’en faisaient les indigènes est limitée, mais on sait que, jusqu’au seuil du XXe siècle, les colons européens l’ont pratiquement laissée telle quelle. Puis, avec la croissance presque exponentielle de la population de Vancouver et de sa banlieue de Point Grey (fusionnée, à Vancouver en 1929), la tourbière a subi une suite accélérée de changements majeurs. En 1980, la tourbière n’était plus qu’un vestige près de disparaître, peu comprise et encore moins valorisée, jusqu’à ce qu’un petit groupe de bénévoles, la Camosun Bog Restoration Society, commence à réparer les ravages des 75 dernières années. Cet article présente une cartographie soignée, basée sur les systèmes d’information géographique de la tourbière et s’appuyant sur des photographies aériennes, des travaux scientifiques de botanistes et des interviews avec des membres de la Bog Restoration Society, à quoi s’ajoutent des recherches menées dans les archives de la Ville de Vancouver et de la presse écrite. L’article s’attarde à décrire les effets des activités humaines sur la tourbière et offre une réflexion sur ce que l’histoire de cet endroit particulier révèle au sujet de l’évolution des mentalités à l’égard de la nature dans la ville.
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