Abstracts
Abstract
This paper examines reactions to drive-in restaurants in the suburbs of Toronto, Ontario, in the late 1960s and early 1970s. It begins by laying out the main themes of a suburban critique of drive-ins, which were seen as symbols of larger problems of automobile landscapes, urban sprawl, runaway progress, and honky-tonk modernity. Next, the paper focuses more closely on an extended anti-drive-in campaign in Bronte, Ontario, one of many villages swept into the growing suburban sprawl around Toronto after World War II. There, a vocal group of activists rebelled against the nature of development in the area, mounting vigorous resistance to high-rise apartments, increased traffic, gas stations, and fast food restaurants. Drawing on the "pro-people," participatory democracy rhetoric of urban reform movements, Bronte activists pressed their case on municipal institutions and scored some important political victories. In the end, however, the drive-ins remained, since activist ratepayers could not overcome the limitations of zoning as a tool of redevelopment or the decline of citizen activism over the course of the 1970s. More importantly, they had to confront the continued popularity of the car itself, a commodity upon which their own suburban lifestyle depended.
Résumé
Cet article examine les réactions vis-à-vis des restaurants dotés d’un service au volant des banlieues de Toronto (Ontario) à la fin des années 1960 et au début des années 1970. L’article débute en donnant un aperçu des principales critiques banlieusardes des services au volant, qu’on percevait comme des symptômes de maux plus larges, tels les nouveaux milieux urbains planifiés en fonction des autos, l’étalement urbain, le progrès effréné et une modernité clinquante. L’article se penche ensuite sur une longue campagne d’opposition aux services au volant à Bronte (Ontario), un des multiples villages engloutis par les banlieues torontoises après la Deuxième Guerre mondiale. À Bronte, des militants firent effectivement entendre haut et fort leur désaccord quant à la nature du développement local, de même que leurs vigoureuses objections contre la construction des immeubles à appartements, l’accroissement de la circulation automobile, l’implantation des stations-service et des restaurants à service rapide. Influencés par les « pro-people », ces adhérents à la rhétorique des mouvements de réforme urbaine promouvant la participation démocratique, les militants de Bronte firent valoir leurs positions devant les institutions municipales en récoltant plusieurs victoires politiques. En bout de ligne toutefois, les services au volant survécurent à leurs pressions, parce que les militants se sont montrés incapables de surmonter les limites de zonage en tant qu’outil de re-développement territorial, sans compter le déclin du militantisme citoyen pendant les années 1970. Qui plus est, ces militants ont été forcés de constater la popularité constante de l’automobile, une commodité sur laquelle reposait le mode de vie en banlieue.
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Appendices
Acknowledgements
For comments on earlier drafts, thanks to Matthew Evenden, James Muir, the Toronto Popular Culture Reading Group, and referees of Urban History Review. Thanks also to Jarrett Rudy and Marie-Ève Harbec for emergency translation services and to the University of Toronto's Cartography Office for making the maps.