EN:
Between 1925 and 1950 most Canadian cities experienced a taxi war during which fares and drivers' incomes plummeted. These wars had their origin in the low barriers to entry into the industry, as it became clear in the late 1920's that motor cabs did not need private concessions, special-built cabs, telephone switchboards and taximeters to make a profit. The older firms that had made these investments were able by 1950 to persuade the larger Canadian cities — including Winnipeg and Vancouver, the two featured here — to introduce the present regulatory regime. The imposition of uniform fares, of taximeters, of minimum wages, of liability insurance, as well as limits on entry into the industry (through the medallion system) ended the taxi wars. The industry thereafter operated in a less chaotic, more ethical way. Yet the new regime also reduced the industry's flexibility, making it less helpful in moving the urban masses.
FR:
Entre 1925 et 1950, il y a eu dans la plupart des grandes villes canadiennes une guerre des taxis qui a fait s’effondrer à la fois les tarifs et les revenus des chauffeurs. À l’origine de ces guerres : la facilité à entrer dans l’industrie. À la fin des années vingt en effet, les propriétaires de véhicules s’aperçurent que pour faire des profits, ils n’étaient pas obligés d’acheter une concession, de posséder un véhicule construit selon des normes spéciales, de s’équiper d’un central téléphonique et d’un taximètre. Les plus vieilles compagnies qui avaient investi dans ces équipements ont réussi en 1950 à persuader les grandes villes canadiennes — y compris Winnipeg et Vancouver, les deux dont il est ici question — d’appliquer l’actuelle réglementation. L’imposition de tarifs uniformes, de taximètres, de salaires minimums, d’assurance-responsabilité ainsi que de quotas limitant l’accès à l’industrie (par le système des licences) ont réussi à mettre fin aux guerres du taxi. Si l’industrie a ensuite fonctionné d’une façon moins chaotique et plus éthique, le nouveau régime en a toutefois réduit la souplesse et l’a, par le fait même, rendue moins utile pour le déplacement des masses urbaines.