Abstracts
Abstract
While most scholars generally focus on the failings of the post–WWI Federal-Provincial housing scheme in Canada, we contend that it had far-reaching implications for three major facets of urbanism: housing policy, town planning, and residential architecture. We do so primarily through an examination of the impacts of the Ontario Housing Act, 1919, in the context of contemporary visions of ideal residential environments.
In the 1920s, a major reconceptualization of planning and architecture generated a new ideology of house, home and city which intended to remake existing cities and to create new, efficient and healthy settlements. The ideal city featured increasingly similar, but separate, working-and middle-class homes and neighbourhoods, as well as the sharper definition of functionally specific spaces within the home and the city. State-designed and state-sanctioned working-class housing associated with the housing scheme represented a practical attempt to realize these new ideals on the ground. Since a suburban context was integral to these ideals, we maintain that planning and architecture in 1920s Canada amounted to a new suburban ideal.
Résumé
La recherche s’attarde généralement surtout sur les échecs de la « post–WWI Federal-Provincial housing scheme » du Canada. Nous avançons que le programme a des répercussions considérables dans trois domaines de l’urbanisme : les politiques du logement, la planification urbaine, et l’architecture résidentielle. Notre analyse se basera d’abord sur l’étude des impacts de la « Ontario Housing Act, 1919 », dans une vision contemporaine de ce que devrait être un aménagement résidentiel idéal.
Dans les années 1920, une décisive reconceptualisation de la planification urbaine et de l’architecture a provoqué l’émergence d’une nouvelle idéologie du logement, du foyer et de l’urbanité, idéologie qui vise la reconstruction urbaine et la création de nouvelles agglomérations qui soient plus efficaces et plus équilibrées. La ville idéale comportait des quartiers ouvriers qui bien que géographiquement séparés des quartiers de la classe moyenne leur ressemblaient de plus en plus. Cette homogénéité était présente autant dans l’aménagement urbain que dans la conception des espaces fonctionnels intérieurs des logements. La réglementation étatique de la construction des logements pour la classe ouvrière associée aux plans de planification urbaine représente une tentative de réaliser ces idéaux. Sachant que le développement des banlieues est partie prenante à ces idéaux, nous soutenons que la planification urbaine et l’architecture des années 1920 au Canada a résulté en une nouvelle conception de la banlieue idéale.
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