Abstracts
Abstract
Montreal has long been perceived as “a city of tenants” in a North-American world of owners. This perception has been explained by the strong presence of French Canadians who were poor and had a lower preference for home ownership.
This article provides for the first time relevant data that allows a detailed comparison of housing types, values, tenure and occupations of French Canadians, English Canadians and immigrants from Southern and Eastern Europe, and for the cities of Montreal, Lachine, Outremont, Verdun and Westmount, between 1921 and 1951.
Indeed, Montreal was largely a town of tenants living in plexes. But these data show that, in proportion, French Canadians were as much owner-occupants as other ethnic groups and that, in fact, the low rate of owner-occupancy was due more to English Canadians and Eastern Europeans who were attracted to the new apartment buildings.
These data also show that one can be a wealthy tenant living in a downtown apartment of great value, or the owner with limited means of a house of little value on the outskirts of the city.
Résumé
Montréal a longtemps été perçue comme « une ville de locataires » dans un monde nord-américain de propriétaires. Cette exception a souvent été attribuée à la forte présence de Canadiens français, pauvres et peu désireux de devenir propriétaires.
Cet article fournit pour la première fois des données permettant de comparer, de manières détaillée, les types d’habitat, leur valeur, les statuts d’occupation et les profils d’emploi des Canadiens français et anglais, des immigrants originaires d’Europe du sud et de l’est, pour Montréal, Lachine, Outremont, Verdun et Westmount de 1921 à 1951.
Certes, Montréal était une ville largement dominée par des locataires logés dans les plex. Mais ces données montrent que les Canadiens français étaient proportionnellement autant propriétaires occupants que les autres groupes ethniques et que ce sont en fait les Canadiens anglais et les Européens de l’est, plus attirés par les nouveaux immeubles à appartements, qui firent baisser le pourcentage de propriétaires occupants.
Elles montrent également que l’on peut être le locataire aisé d’un appartement de grande valeur au cœur de la ville, ou un propriétaire sans grands moyens d’une maison de peu valeur en périphérie.