Abstracts
Abstract
Between 1886 and 1950, marginal housing in Vancouver ran the gamut from home to homelessness: in the spectrum of housing conditions, it could be anything between a room in a lodging house in a respectable suburb and a tea box in a depression-era jungle. Many residents had strong emotional ties to their homes, whatever the quality of housing conditions. Foremost among the reasons for this attachment was a variety of attitudes, concerns, and relationships, including the expectations about adequate housing of those who had lived and worked in British Columbia's resource communities. Examples of these powerful ties, and of the resistance to change that they prompted, suggest that housing bureaucrats and activists should think carefully about the justness and the effectiveness of interventions such as eviction and relocation.
Résumé
Entre 1886 et 1950, l’habitation marginale à Vancouver passait par toute la gamme de logements depuis le foyer jusqu’au sans-abri. Certains louaient une chambre dans une pension localisée dans une banlieue respectable; d’autres habitaient dans des boîtes qui avaient servi au transport du thé et qui gisaient au milieu des taudis de la dépression. Plusieurs résidents étaient fort attachés à leur logis quelqu’en soient les conditions. Les causes de cet attachement reposaient sur un ensemble d’attitudes, d’intérêts et de relations amicales ou familiales auquel s’ajoutaient les espérances pour de meilleures conditions de logement de ceux qui avaient vécu et travaillé dans les communautés nées de l’extraction des ressources naturelles. Quelques exemples de ces liens puissants et de la résistance au changement qu’ils incitèrent, devraient donner matière à réfléchir aux fonctionnaires et activistes du logement et les pousser à évaluer la justesse et l’efficacité d’interventions qui requièrent l’expulsion et la relocalisation.