Abstracts
Abstract
This article examines the social and political factors which influenced the development of the Paris, Ontario waterworks system from 1882 to 1924. Commercial, industrial and upper-class residential areas received prior service, even though the debt financing of the system was borne by taxpayers generally. This pattern reflects the purpose of the system, which was to protect valuable property from fire, rather than to improve public health. Municipal voting laws gave disproportionate power to owners of property and thus allowed their will to prevail. The findings could be expected in all Ontario municipalities, as municipal voting laws were provincially legislated. Historically, there has been a bias in water provision in favour of the affluent.
Résumé
Cet article examine les facteurs politiques et sociaux qui ont influé sur l’aménagement du réseau d’approvisionnement en eau de la municipalité de Paris (Ontario), entre 1882 et 1924. Même si le réseau, qui était financé par emprunts, fut payé par l’ensemble des contribuables, ce sont les secteurs commerciaux, industriels et résidentiels où vivaient les classes les plus aisées qui furent desservis les premiers. Cette façon de procéder reflète bien que l’objectif de l’aménagement de ce réseau était non pas d’améliorer la santé publique, mais bien de protéger les propriétés de grande valeur contre les incendies. Les règlements municipaux accordaient un pouvoir disproportionné aux propriétaires fonciers et permettaient à ces derniers d’imposer leurs volontés. On pourrait s’attendre à des conclusions semblables dans toutes les municipalités ontariennes car les règlements municipaux étaient fixés par une loi provinciale. On peut constater qu’historiquement, les riches ont été favorisés lors de l’aménagement des réseaux d’approvisionnement en eau.
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