EN:
Between 1965 and 1972 the provincial government of British Columbia introduced a new resource towns policy aimed at changing the relationship between corporations, the provincial government, and resource based settlements. The Instant Towns Act, together with the creation of new municipalities, represented a new level of government involvement and intervention in resource towns. The policy served to pass townsite costs from the companies to the workforce and to rationalise the further involvement of the state in resource extraction activities. The provincial government and the companies argued that a new settlements policy was necessary to replace the older model of company towns in order to attract a new and more stable labour force. At the same time as this policy was being shaped, the government was also engaged in developing industrial infrastructure to facilitate the expansion and the changing needs of capital. The Instant Towns Act of 1965 was part of the legislation for the expansion of large firms in the resource extraction sector. This form of infrastructure planning, to coincide with the changing structure of capital, reflects a level of state intervention in the economy of British Columbia, in other Canadian provinces, and indeed in most other western capitalist societies in recent years.
FR:
Entre 1965 et 1972, le gouvernement provincial de la Colombie-Britannique inaugurait une nouvelle politique touchant les villes d’industrie extractive et visant à modifier les rapports entre les corporations, le gouvernement provincial et les établissements basés sur l’exploitation des ressources naturelles. La loi appelée « Instant Towns Act » assortie de la création de nouvelles municipalités représentait un nouveau palier de participation et d’intervention du gouvernement dans ces villes. La politique servait à transférer des compagnies à la population active les coûts d’installation des villes et à rationaliser la participation ultérieure de l’État aux activités d’extraction. Le gouvernement provincial et les compagnies estimaient qu’il était nécessaire d’avoir une nouvelle politique régissant les établissements afin de remplacer l’ancien modèle de villes appartenant à des compagnies et d’attirer une main-d’œuvre nouvelle et plus stable. En même temps que s’élaborait cette politique, le gouvernement s’engageait dans un processus de développement de l’infrastructure industrielle pour faciliter l’expansion ainsi que l’évolution des besoins en matière de capitaux. La nouvelle loi « Instant Towns » de 1965 faisait partie de la législation touchant l’expansion des grosses sociétés dans le secteur de l’extraction des ressources naturelles. Cette forme de planification de l’infrastructure qui doit coïncider avec l’évolution de la structure en matière de capitaux, représente un niveau d’intervention de l’État dans l’économie de la Colombie-Britannique, dans celle d’autres provinces canadiennes et en fait dans la plupart des sociétés capitalistes occidentales au cours des dernières années.