Abstracts
Abstract
Perception and Cognition in Translating Chinese Landscape Poetry : A Case Study of Liu Zongyuan's Poem River Snow — The article, based on the Heideggerian dichotomy of calculative versus meditative thinking and with reference to Arnheim's psychology of visual art, argues that a poem thinks in the way it makes the reader think, and it is the poetic (meditative) way of thinking that a poem inspires that determines the poem's being a poem. Through an intensive case study of a classical Chinese poem, it tries to illustrate how a poem's textual formulation can set a reader thinking. It follows that to translate a poem as a poem, the translator must approach the source text with the mind open and released to the meditative thinking it inspires as gift — by stepping back from calculative thinking which strives to represent objects in their material accuracy, so as to produce a target text that will set the target reader thinking in a similar, meditative way.
Résumé
La perception et la cognition dans les traductions de la poésie chinoise du paysage : cas du poème River Snow de Liu Zongyuan — Cet article, basé sur la dichotomie heideggerienne de la pensée calculative par opposition à la pensée méditative et sur la psychologie des arts visuels de Arnheim, propose que la pensée d'un poème est celle d'un lecteur et que c'est la méditation inspirée par le poème qui détermine sa vraie nature. Par le biais de l'étude d'un poème classique chinois, nous tenterons de démontrer comment la formulation textuelle d'un poème oriente la pensée du lecteur. Ainsi pour traduire le caractère poétique d'un poème, le traducteur doit aborder le texte de départ l'esprit « vide » en se laissant imprégner par la pensée méditative offerte par le poème, c'est-à-dire en refusant la pensée calculative qui tente de représenter les objets dans leur matérialité, afin de produire un texte en langue d'arrivée qui provoquera aussi chez le lecteur une pensée méditative.
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