Abstracts
Abstract
When Memory is Cross-Cultural Translation: Eva Hoffman's Schizophrenic Autobiography — This article approaches the question of what happens when the text to be translated or rewritten as a result of cross-cultural experience is the self — how is the resulting autobiography to be read? Its answer takes the form of the theorizing of Deleuze and Guattari. It is contended that the potentiality characterizing the position of linguistic alterity experienced by bilingual authors, such as Hoffman, is the underlying assumption in Deleuze and Guattari's work. By identifying the connections between schizophrenia and minor literature and by delineating minor from minority literature, one can better understand the dynamics necessitating self-translation and the forms which cross-cultural writing can take.
Résumé
Quand la mémoire est un brouillage des cultures : l'autobiographie schizophrène d'Eva Hoffman — Cet article aborde la question de savoir ce qu'il arrive lorsque le texte à traduire ou à réécrire en raison d'une expérience transculturelle est le sien; comment lire l'autobiographie qui en résulte? La réponse à cette question prend la forme de la théorisation de Deleuze et Guattari. Nous pensons que la potentialité qui caractérise la position d'altérité linguistique vécue par des auteurs bilingues comme Hoffman est l'hypothèse qui sous-tend l'oeuvre de Deleuze et Guattari. En identifiant les correspondances entre la schizophrénie et la littérature mineure et en délimitant la littérature mineure par rapport à la littérature minoritaire, on peut mieux saisir la dynamique qui rend l'autotraduction nécessaire et les formes que peut prendre l'écriture transculturelle.