Abstracts
Abstract
The Phonetic Representation of Spoken Language in Modern Hebrew Literature – Written language normatively transmits the full graphic pattern of a word without deviating from the spelling rules of a particular language. However, when graphic signs are intended to represent the spoken language used in natural conversation, the question of the phonetic imitation of spoken language in written texts arises. The present article deals with the position of spoken language in Hebrew narrative fiction and drama, and the modes of its representation from 1948 on, including both original Hebrew works and those translated from English into Hebrew. This issue is discussed against the background of such relevant broader issues as: the special situation of Hebrew, which had long been used as a written language only, devoid of the varied functions of spoken language; linguistic-stylistic norms in Hebrew literature from 1948 on and the changes they underwent; Hebrew writers' and translators' awareness of the principles of spoken language in general, and those of the Hebrew vernacular in particular; differences in dialogue formation between various literary sub-systems: drama as distinct from narrative fiction and original literature as distinct from translated literature, including some cross-sections of both. The issues are discussed from both the synchronic and diachronic points of view.
Résumé
La représentation phonétique de la langue parlée dans la littérature hébraïque moderne – La langue écrite transmet de façon normative le modèle graphique complet d'un mot sans dévier des règles orthographiques d'une langue donnée. Cependant, lorsque les signes graphiques visent à représenter la langue parlée utilisée dans une conversation naturelle, le problème de l’imitation phonétique de la langue parlée retranscrite dans un texte se pose. Le présent article traite de la position de la langue parlée dans les fictions narratives et dans le théâtre en hébreu, ainsi que ses modes de représentation à partir de 1948 dans des oeuvres en hébreu, y compris des oeuvres traduites de l'anglais. Cette question est abordée en faisant fond sur d'autres questions plus vastes : la situation particulière de l'hébreu, qui a longtemps été exclusivement une langue écrite dénuée des fonctions variées d'une langue parlée; les normes stylistiques-linguistiques de la littérature hébraïque depuis 1948 et leurs transformations; la conscience que les écrivains et les traducteurs hébreux avaient des principes de la langue parlée en général et de ceux du vernaculaire hébreu en particulier; les différences dans la formation des dialogues entre les divers sous-systèmes littéraires : le théâtre par rapport à la fiction narrative et la littérature en langue d'origine par rapport à la littérature traduite, y compris les intersections des deux. Ces questions sont abordées sous un angle tant synchronique que diachronique.