Abstracts
Résumé
En 2017, la diffusion de l’adaptation en série de du roman dystopique La Servante écarlate (The Handmaid’s Tale, 1985) a permis à un large public de découvrir le nom et l’œuvre de la romancière canadienne Margaret Atwood. Or, cet ouvrage avait déjà fait l’objet d’une adaptation sur le grand écran et ce, dès 1990. Boudé par les spectateurs, peu apprécié par la critique, le film de Volker Schlöndorff a rapidement été oublié, tandis que la série de Bruce Miller continue de s’attirer les faveurs de ses nombreux commentateurs. Le présent article cherchera à comprendre cette différence d’appréciation en se demandant si le format de la série télévisée serait plus à même de cerner les thématiques et les problématiques littéraires posées par le roman de Atwood à partir du langage audiovisuel qui est le sien.
Mots-clés :
- séries télévisées,
- adaptation,
- Science-fiction,
- Histoire,
- La servante écarlate
Abstract
In 2017, the broadcast of the series adaptation of the dystopian novel The Handmaid's Tale (1985) allowed a wide audience to discover the name and the work of the Canadian novelist Margaret Atwood. The Handmaid's Tale had already been adapted for the big screen in 1990. Shunned by the public, not much appreciated by the critics, Volker Schlöndorff's film was quickly forgotten, while Bruce Miller's series continues to attract the favor of its many commentators. This article will try to understand this difference in appreciation by asking whether the format of the television series would be better able to capture the themes and literary problems posed by Atwood's novel from the audiovisual language that is its own.
Keywords:
- TV series,
- adaptation,
- science-fiction,
- story,
- A Handmaid's Tale
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