Abstracts
Résumé
Intempestif tourbillon intertextuel prenant plaisir à brouiller la frontière entre roman et essai, Anatole Laplante, curieux homme de François Hertel accomplit un double détournement d’héritage. Les figures d’Émile Nelligan et de Lionel Groulx s’y trouvent en effet amalgamées et retournées, dans l’expression d’un délire nationaliste hanté de rêves morbides. Cet article vise à mettre en évidence cet ambigu travail sur la folie, l’audace, l’avenir et les filiations, qui ébranle le nationalisme de l’intérieur, fait de ses éléments des matériaux d’écriture.
Abstract
A disruptive intertextual whirlwind that takes pleasure in blurring the lines between novel and essay, François Hertel’s Anatole Laplante, curieux homme (Anatole Laplante, curious man) eschews heritage in two ways. Here the figures of Émile Nelligan and Lionel Groulx are merged and transformed to express a nationalist delusion haunted by morbid dreams. This article aims to highlight this ambiguous work on madness, audacity, the future and filiations, a work that undermines the nationalism within, made from its elements of written materials.