Abstracts
Résumé
L’histoire de la Nouvelle-France se rencontre, comme thème d’inspiration et référence motivante, dans la littérature québécoise du xixe siècle, le plus souvent sous une forme idéalisée, mais parfois avec la distance implicite d’une lecture au second degré, en dépit du peu de latitude idéologique alors accordé aux auteurs au regard du credo collectif. La présente étude propose un survol de cette représentation, ainsi que de ses contraintes dans trois romans publiés plus d’un siècle après le Régime français, mais profondément, encore que diversement, marqués par cette période, soit Pierre et Amélie d’Édouard Duquet (1866), Une horrible aventure de Vinceslas-Eugène Dick (1875) et Nicolas Perrot ou les Coureurs des bois sous la domination française de Georges Boucher de Boucherville (1889).
Abstract
The story of New France occurs as a theme of inspiration and a motivating reference in Québec nineteenth-century literature, usually in an idealized form, but at times with the implicit distance of a second-degree reading, despite the little ideological latitude accorded authors with regard to the collective credo. The current study proposes an overview of this representation and its constraints in three novels published more than a century after the French regime, novels which were profoundly, although variously, influenced by that period, namely, Pierre et Amélie, by Édouard Duquet (1866), Une horrible aventure by Vinceslas-Eugène Dick (1875) and Nicolas Perrot ou les Coureurs des bois sous la domination française (Nicholas Perrot or the woodrunners under the French regime) by Georges Boucher de Boucherville (1889).