Abstracts
Résumé
Depuis son arrivée au Québec en 1989, Ying Chen a publié cinq romans. Cependant, peu de critiques se sont intéressés à cette oeuvre jusqu’à ce jour. Mettant en évidence plusieurs points d’ancrage significatifs pour qui s’intéresse à l’analyse sociocritique, cet article propose une relecture de son premier roman (La mémoire de l’eau, 1992). Nous observerons notamment de quelle façon la mise en texte est perméable à des bribes du discours social et historique, et par quels moyens stylistiques l’écrivaine parvient à communiquer sa propre vision du monde au lecteur.
Abstract
Ying Chen has published five novels since her arrival in Québec in 1989, but up to now her work has attracted little attention from critics. As a result, the following article proposes a re-reading of her first novel (La mémoire de l’eau, 1992), the study of which makes it possible to highlight a number of important anchor points with a view to sociocritical analysis. We will observe, notably, how the text setting is influenced by fragments of the social and historical discourse, and by what stylistic methods the writer succeeds in conveying her world view to the reader.