Abstracts
Résumé
L’auteure tente une reconstruction de l’histoire des women’s studies et de la dynamique qui les relie au féminisme. Évoquant les diverses polarités qui ont structuré les conditions de leur interaction, elle décrit l’évolution du féminisme anglo-américain, du féminisme français et du French feminism en faisant intervenir les notions de marginalité et d’institutionnalisation, les théories de Kristeva, de Cixous et d’Irigaray, la déconstruction et l’« essentialism » et, dans une visée plus polémique, la « domestication ». Pour illustrer la thèse que les enjeux du débat entourant le rôle des women’s studies au sein du féminisme n’ont pas changé, Bowlby offre une critique déconstructrice du récent livre de Judith Butler, Gender Trouble.
Abstract
An attempt to reconstruct the history of women's studies and of the dynamics of its relationship to feminism through the analysis of the polarities that have structured the conditions of interaction between the two "sister entities". Various categories and distinctions are brought up such as marginality and institutionalization; Anglo-american feminism, French feminism and "French feminism"; the theories of Kristeva, Cixous and Irigaray; deconstruction and essentialism, and more polemically, "domestication". By way of showing that the stakes in the debate upon the role of women's studies in feminism remain unchanged, Bowlby offers a deconstructive critique of Judith Butler's recent Gender Trouble.