Abstracts
Résumé
En service social, plusieurs interventions visent les personnes défavorisées et marginalisées généralement perçues comme réfractaires, voire hostiles, aux services sociaux. L’intervention de groupe constitue une méthode de choix pour intervenir auprès de ces personnes. En effet, le groupe offre un cadre favorable au développement des compétences et à l’apprentissage de nouveaux comportements. En outre, la force collective qui émerge d’un groupe contribue à atténuer les sentiments d’impuissance et de désespoir. Cependant, en raison de leur méfiance à l’égard des services, le recrutement des membres représente un défi de taille. Ce texte porte sur l’importance des alliances entre les différents intervenants. Après une brève révision des difficultés que pose le recrutement des personnes opprimées ou marginalisées, l’auteur propose un cadre pour analyser la décision d’accepter de l’aide et fournit quelques exemples de stratégies.
Abstract
Marginalised and oppressed populations who are seen as reluctant to help are often served by social work services. Groupwork is a method of choice with these populations; group experience can reduce clients’ denial and facilitate the development of more acceptable ways of dealing with their problems. Furthermore, the 'strength in members' phenomenon in the group can increase their power and their control over their behaviour. However, recruiting members is usually very difficult among these populations. The present article emphasises the importance of partnership to develop effective strategies for recruitment. Some issues of practice with reluctant populations are reviewed, a model of help-seeking is proposed and some examples of strategies for recruiting members are presented.