Abstracts
Résumé
En Janvier 2015, dans le cadre de ma recherche postdoctorale sur le travail autobiographique de David Perlov, cinéaste israélo-brésilien, je passe un mois dans la ville de Tel Aviv en Israël. J’y vais avec ma famille – mes parents et ma sœur – et nous louons un appartement. L’après-midi de notre arrivée, une tempête de pluie, de vent et de sable nous empêche de sortir de la maison pendant quelques jours. Confinés dans l’appartement, au milieu des discussions familiales, nous suivons à la télévision les images des derniers évènements. Mais nous ne parlons pas l’hébreu. Perplexes, devant les images de la tempête blanche qui paralyse le pays, nous prenons connaissance de l’attaque contre Charlie Hebdo à Paris, ville où nous venons de passer pour rejoindre Israël depuis le Brésil. Mais nous ne comprenons pas tout. Tout, dans cette situation, devient opaque – de l’écran de télé à la fenêtre, qui ne révèle rien.
Mots-clés :
- Israël,
- Tel-Aviv,
- David Perlov,
- mémoire
Abstract
In January 2015, as part of my post-doctoral research into the autobiographical work of the Brazilian-Israeli filmmaker, David Perlov, I spend a month in Tel Aviv, Israel. I arrive with my family – my parents and my sister – and we rent an apartment. The afternoon of our arrival, a tempest of wind, rain and sand prevents us from leaving the house for a few days. In the confines of the apartment, between family discussions, we follow the television pictures of the latest events. But we can’t speak Hebrew. Bemused, faced with pictures of the white storm paralysing the country, we learn about the attack on Charlie Hebdo in Paris, the city we had only just passed through on our way to Israel from Brazil. But we can’t understand. Everything, in that situation, became impenetrable : from the television screen to the cityscape through the window giving nothing away.
Keywords:
- Israël,
- Tel-Aviv,
- David Perlov,
- memory