Abstracts
Abstract
The Greek novelist and essayist Christos Chryssopoulos was inspired by the surrealist poet Yorgos Makris magining, during World War II, the "total destruction of the classical monuments" starting with the most prestigious and symbolic of all, the Parthenon. He has built his novel {The Destruction of the Parthenon} upon this story, combining history with the contemporary nnd fiction with documentation. Since the economic, political and social crisis is ravaging the writer's country, his novel's impact seems to be notably amplified. The author's interview by the Belgian journalist Pierre Jassogne, in the midst of 2012's autumn, is based on such a point of view, asking him as well to cast his opinion about the role of the intellectuals in these times of crisis. The most recent book by Christos Chryssopoulos ({Une lampe entre les dents. Chronique athénienne}, released in February 2013) mingles a poetical meditation with fiction and a review of the present situation. Published by Actes Sud, those books have been translated by Anne-Laure Brisac.
Résumé
Romancier et essayiste grec, Christos Chryssopoulos s’est inspiré du poète surréaliste Yorgos Makris, qui, en pleine seconde guerre mondiale, imaginait la « destruction totale des monuments classiques », à commencer par le plus prestigieux et symboliques d’entre tous, le Parthénon. Il en a construit son roman {La Destruction du Parthénon}, qui mêle histoire et contemporain, fiction et documentation. Depuis que la crise – économique, politique, sociale – ravage le pays de l’écrivain, tout se passe comme si ce roman prenait une résonance plus vaste. C’est de ce point de vue que l’a interviewé le journaliste belge Pierre Jassogne, à l’automne 2012, lui demandant également de revenir sur la place de l’intellectuel en temps de crise. Le dernier texte de Christos Chryssopoulos vient de paraître (février 2013), qui associe méditation poétique, fiction et chronique du temps présent : {Une lampe entre les dents. Chronique athénienne} (tous ces ouvrages sont publiés par Actes sud et traduits par Anne-Laure Brisac).