Abstracts
Résumé
Ni déploration, ni prédication, le livre de Michel Deguy est avant tout une méditation sur l’entrelacs de finitude et d’infini qui fait notre condition, ou, si l’on préfère, qui compose notre structure existentiale. Le fil de trame serait ici le propos fameux de Pascal : « L’homme passe infiniment l’homme », relu, en mode heideggérien, comme ce qui figure la torsion même du Dasein, ou tressage existential de l’infini et du fini. Deguy nous mène à envisager l’infinition au cœur du fini, la distention ou disjonction interne d’une finitude comme transie d’infini. Analyse avec fin, analyse sans fin…