Abstracts
Abstract
« It’s the evening and the Garonne River is rising hour after hour in the darkness ». Page after page, the water penetrates the text and the walls; the banks become porous, permeable. Identities blend and confusion invades the text, the narrator and the reader…“You have to watch and wait”. Along with the rising waters, the narrator’s encounters with the women in green increase in timelessness, and exist as incarnations of the flooding Garonne. Autoportrait en vert (Green self portrait) by Mary Ndiaye is a work which, through its structure and writing, challenges the notions of literary, photographic, identity and normative genres by jeopardising and questioning our own representations of the world.
Keywords:
- Overflowing,
- Self-portrait,
- Women in green,
- Garonne,
- Photography
Résumé
« C’est le soir et le niveau de la Garonne monte heure après heure dans l’obscurité ». Page après page, l’eau pénètre le texte, et toutes les parois, les bords-dures deviennent poreuses, perméables. Les identités se mélangent et le trouble envahit le texte, la narratrice, le lecteur… « Il faut attendre et surveiller ». Au fil de la montée des eaux les rencontres de la narratrice avec les femmes en vert se multiplient dans un hors temps comme des incarnations de la Garonne en débordement, de changer de socle. Autoportrait en vert de Marie Ndiaye est un ouvrage qui par sa structure et par son écriture questionne les notions de genre littéraires, photographiques, identitaires, normatifs en mettant en danger et en doute nos propres représentations du monde.
Mots-clés :
- Débordement,
- Autoportrait,
- Femmes en vert,
- Genre,
- Garonne,
- Photographie