Abstracts
Résumé
Quatre années de Présidence d’Ahmadinejad, la situation économique, la politique étrangère plus que discutable, l’isolement du pays, le programme nucléaire, les provocations du Président, la menace croissante d’une guerre avec la présence américaine en Afghanistan et en Irak, l’hypothèse d’une attaque « préventive » israélienne, la censure, l’absence de toute liberté d’expression, le filtrage des sites Internet, l’emprisonnement des activistes des droit de l’homme, les exécutions, les scènes de fouettage sur la voie publique… autant de bonnes raisons pour passer à autre chose, et comme on peut le dire dans un système totalitaire, choisir "le moins pire", espérer une évolution, une ouverture vers les États-Unis et une relance économique, et pourquoi pas, un peu de liberté individuelle et sociale. C’était donc l’ère Ahmadinejad, devenue plus qu’insupportable, qui poussait les électeurs à croire en Moussavi. Une vague verte, voire une révolution verte était donc attendue. Résultat : contre toute attente, le 12 juin dernier Ahmadinejad a été réélu ! On parle de fraude, d’un scénario préparé par le Guide suprême, ou encore d’un coup d’état en velours, pour qu’Ahmadinejad, proche du Guide et apprécié par ce dernier, reste au pouvoir exécutif.