Abstracts
Résumé
Le quarantième anniversaire de mai 68 a été marqué par l'organisation de colloques et la parution d'ouvrages portant sur les témoignages et l'engagement des acteurs ayant pris part, de près ou de loin, à ces événements. Curieusement, relativement peu de travaux ont porté sur la généalogie des crédos de libération sexuelle de mai 1968. Le livre de Michel Brix propose une déconstruction détaillée et méticuleuse de ces velléités libertaires en analysant les utopies de l'amour libre.
Article body
Le quarantième anniversaire de mai 68 a été marqué par l’organisation de colloques et la parution d’ouvrages portant sur les témoignages et l’engagement des acteurs ayant pris part, de près ou de loin, à ces événements. Curieusement, relativement peu de travaux ont porté sur la généalogie des crédos de libération sexuelle de mai 1968. Le livre de Michel Brix propose une déconstruction détaillée et méticuleuse de ces velléités libertaires en analysant les utopies de l’amour libre. Sa thèse a incontestablement une portée iconoclaste : l’idéologie de l’amour libre s’enracine dans une volonté d’asservissement sexuel et prend l’apparence d’une émancipation. En d’autres termes, les slogans de l’émancipation sexuelle résonnant lors des manifestations de mai 1968 sont le produit d’une ruse masculine en quête de diversification des conquêtes sexuelles. Le livre se divise en deux sections : une revue des idéologies et de leurs épigones libertins, du 14e siècle à mai 1968 (chapitres 1 à 7 inclus) ; puis un examen des thèses et des slogans de l’amour libre à partir des événements de mai 1968.
En réalité, l’objectif de Michel Brix n’est pas tant de démolir la portée de ces événements que de démystifier une certaine forme d’iconographie. Du point de vue des mœurs, mai 68 n’a rien inventé et les idées d’émancipation sexuelle sont le parent pauvre de cette révolution en panne de contenu.
L’utopie fouriériste
L’un des grands théoriciens de la libération sexuelle est l’utopiste Charles Fourier (1777-1832) qui a réactualisé un certain nombre de thèses libertines du 18e siècle et d’utopies anciennes. Le libertinage, caractérisé par sa vigueur polémique, volontiers choquante, vise à dénoncer la morale de l’époque en prônant l’hédonisme et l’érotisme. Le culte de la jouissance immédiate doit se substituer à l’hypocrisie des valeurs religieuses et morales les inhibant. Les prouesses sexuelles sont monnaie d’échange entre hommes et femmes. La « Nouvelle Cythère » est le lieu de la libération des pulsions sexuelles susceptibles de régénérer l’humanité selon Fourier.
« Si l’utopie fouriériste se réalise, la terre deviendra partout féconde, le climat s’adoucira, il ne naîtra plus d’enfants malformés ou atteints de maladies congénitales, les hommes et les femmes vivront 122(144) ans sans que le grand âge soit synonyme de dégénérescence, plantes et bêtes nuisibles disparaîtront, les glaces des pôles se mettront à fondre […] et la planète retrouvera sa place dans le concert céleste »[1].
Le mariage est attaqué en tant qu’il est contraire à l’harmonie promise entre les sexes, au sein de cette nouvelle civilisation. Il s’agit de libérer les énergies d’attraction pour fonder une nouvelle organisation sociale. Fourier propose de nouvelles formes de passions qui permettraient à cette organisation d’être harmonieuse, avec des passions affectives et des passions distributives. Selon leurs agencements, on obtiendra des personnalités différentes selon des types sérialisés (810 selon l’utopiste). La société idéale doit alors être testée par un panel de 1500 à 2000 participants.
Libération sexuelle et libération religieuse sont très étroitement associées, puisque l’épanouissement des passions sensuelles est voulu par Dieu. Michel Brix montre bien l’apparence de l’émancipation sexuelle qui sous-tend l’argumentaire de Fourier. En effet, si la femme doit maîtriser son destin sexuel, il n’empêche qu’elle reste un objet de désir. Le plaisir est une condition de possibilité des relations économiques et sociales, dans la mesure où la recherche de séduction et de jouissance deviennent indispensables. Les êtres travaillent avec cet objectif unique, la concurrence est alors normale. Les passions ne seront jamais assouvies, il y en aura toujours à créer et à poursuivre. Les amants doivent faire preuve d’inventivité et de recherche de singularité dans la recherche de leurs plaisirs. Tous doivent pouvoir accéder à un ordre supérieur caractérisé par la recherche du plaisir et du raffinement spirituel.
À l’époque de Fourier, on trouve chez certains disciples, à l’instar du père Enfantin, Claire Démar et Pauline Roland, le souhaitant de libérer les plaisirs du corps dans la quête de Dieu[2]. Ils sont restés relativement isolés, d’autant plus que les grands utopistes du 19e siècle (Cabet, Leroux) ont développé une morale rigoriste sur le plan des mœurs. Les élucubrations de Fourier sont une réécriture de certains écrits libertins avec une forme de systématisation philosophique.
Les Surréalistes et la libération de la libido
Les idéaux libertins ont été réactualisés par la suite avec les Surréalistes et en particulier André Breton. Fourier est une référence incontournable pour les adeptes de ce mouvement. L’amour surréaliste exalte les passions amoureuses. La jouissance physique touche au mystique , l’amour libère la libido et la pesanteur terrestre. Le désir érotique est à la source de l’inspiration surréaliste reposant sur l’automatisme psychique développé par Breton dans Le Manifeste du surréalisme de 1924. Comme le relève Michel Brix à juste titre, « la clé du fonctionnement de l’univers, que Fourier appelait l’attraction passionnée, devient chez Breton la loi du désir »[3]. La libération de la libido est condition d’un accès à la connaissance : c’est en affectant l’être humain que la nature lui révèle ses dispositions. La structure sociale pourra être réformée si cette libido n’est pas enfreinte comme dans le cas du système capitaliste. Le désordre social provient du fait que la libido ne s’est pas libérée : il existe ainsi une correction naturelle aux inégalités du système capitaliste. Selon Breton, la religion (le péché), la famille sont des pièges pour la recherche des passions amoureuses. La satisfaction universelle des passions doit être assouvie. Michel Brix note une divergence chez les Surréalistes quant aux moyens utilisés pour assouvir ces passions avec l’exemple de la prostitution célébrée par Aragon et Michel Leiris[4]. La perfection de l’acte sexuel fait l’objet de débats au sein des cénacles surréalistes avec une réflexion sur les positions physiques adéquates pour y parvenir. Le principal roman de David Herbert Lawrence (1885-1930), L’Amant de Lady Chatterley (1928), devient un modèle du genre en exaltant les passions amoureuses et les aventures hors mariage.
Les phantasmes de Wilhelm Reich
Le penseur autrichien Wilhelm Reich (1897-1957) a un rôle important au sein de la diffusion de l’idéologie libertine puisque ses recherches s’appuient sur un discours médical. Reich a tenté de conjuguer le marxisme et l’émancipation sexuelle en s’intéressant à la sexualité prolétarienne. L’objectif est de contribuer à émanciper le prolétariat par les mœurs sexuelles. Pour cela, il se fonde sur l’œuvre de Freud en développant l’idée que le monde repose sur une libido originaire, l’Orgone, l’énergie vitale cosmique[5]. Il a tenté de définir cette énergie vitale cosmique en postulant que les astres et les planètes sont mus par une même énergie située au fondement de tout. On retrouve le couple attraction / répulsion cher à Fourier pour expliquer les mouvements des êtres. Il prétendait soigner certaines pathologies grâce à l’accumulation d’orgone censée régénérer les malades. Les maladies sont dues à des rétentions érotiques qu’il s’agit de libérer. On retrouve la même ferveur mystique de l’amour qui innerve également la religion : le dernier livre de Reich, Le Meurtre du Christ, postule que le Christ a incarné la plénitude de l’amour physique sur terre conformément aux volontés divines. La thèse de Reich concernant le mouvement ouvrier est la suivante : en prônant une révolution érotique, on libère les potentialités proprement révolutionnaires du monde prolétarien. La pratique révolutionnaire passe par l’affranchissement de contraintes exercées sur la liberté sexuelle (voir son livre paru en 1932, La lutte sexuelle de la jeunesse). Reich est un fervent partisan des relations amoureuses dès le plus jeune âge : en permettant aux enfants et aux adolescents d’éprouver des sentiments amoureux, on les vaccine en quelque sorte contre l’institution matrimoniale. L’harmonie sociale, la fin des injustices sont garanties par cet état de plénitude amoureuse rendu possible par l’hygiène sexuelle. À la suite de Fourier et des surréalistes, Reich propose une réflexion sur les bonnes pratiques érotiques censées améliorer cette hygiène et lutter contre les maladies, aussi bien physiques que psychiques. Les thèses de Reich ont une résonance particulière avec celles d’Herbert Marcuse (1898-1979) qui, dans Éros et civilisation, défend la solidarité d’une révolution sociale et sexuelle. C’est en raison d’une sur-répression des désirs érotiques que la civilisation ne peut s’épanouir et permettre l’installation de rapports sociaux justes.
Le modèle libertaire
C’est à partir de cette généalogie de l’amour libre que les événements de Mai 1968 ont remis au goût du jour ces thèses libertines. Les slogans « Faites l’amour, pas la guerre » font référence directement à l’œuvre de Reich sur la répression des désirs érotiques. Les thèses de l’amour libre auront un impact décisif sur le mouvement de l’Internationale Situationniste[6] dans les années soixante. Les œuvres de Fourier sont publiées au cours de ces années ainsi que les travaux de René Schérer (Charles Fourier, l’attraction passionnée en 1966, Charles Fourier ou la contestation globale en 1970 et Charles Fourier, l’ordre subversif en 1972)[7].
« Mai 68 se fonde sur un corps de pensée mystique, qui […] pose l’équivalence entre l’amour et le salut : le Mal procède des interdits moraux et de l’oppression économique ; par contre, celui qui est sincère dans ses désirs, ne saurait être mauvais, ou dans l’erreur ; toutes les inclinations sont respectables et, si chacun suit ses inclinations, le monde deviendra harmonieux »[8].
C’est ici que la dimension généalogique des slogans de révolution sexuelle des événements de Mai 1968 a une limite, ce qui fait que le constat de Michel Brix peut apparaître quelque peu caricatural. En effet, Mai 68 est aussi une révolte générationnelle qui adopte un langage de l’excès et de la provocation. Il y a une part esthétique dans ces événements qui fait coexister une critique de civilisation et la bêtise d’un certain nombre de slogans. Pour nuancer les propos de Michel Brix, on peut arguer du fait que l’idéologie libertine a été réactualisée lors de ces manifestations, mais justement parce que cette idéologie, au-delà de ses implications sur les mœurs, a une portée iconoclaste. Il a certainement une vision juste lorsqu’il montre que les thèses des défenseurs de l’amour libre ont des conséquences plus que douteuses. La promotion de la loi du désir s’accompagne de toutes les dérives possibles (multiplication des partenaires amoureux, sexualité infantile virant à la pédophilie...). Les événements de Mai 68 expriment selon ces auteurs un besoin de libération sexuelle et également un besoin de divertissement pour rompre le confort aliénant du quotidien identifié à la morale petite-bourgeoise. L’œuvre des situationnistes doit être étudiée de près pour sortir d’une sorte de culte libertaire[9].
« Vaneigem va plus loin encore en suggérant que - face aux frustrations d’un quotidien apparaissant toujours déficitaire, inaccompli, répétitif - les apocalypses, les destructions massives, les anéantissements complets, les morts brutales, totales et propres, retrouvent, selon ses propres termes, "du charme"[10]. Et de voir dans Auschwitz et Hiroshima le "réconfort du nihilisme"[11] »[12].
Les dérapages des situationnistes montrent les ambiguïtés fondamentales des thèses sur l’amour libre. Certains auteurs se sont illustrés dans la provocation en affinant la recherche du désir libre et la libération des pratiques érotiques à l’instar de Tony Duvert. Son livre Paysage de fantaisie (1973) effectue la description d’un bordel où les adultes font subir des sévices sexuels à des enfants. Les œuvres de Michel Houellebecq sur les pratiques échangistes ne sont pas tellement novatrices. Le livre de Michel Brix, au-delà des événements de Mai 1968, est un document précieux sur le renversement des valeurs opéré en un siècle : la multiplicité des conquêtes sexuelles est un gage de bonne santé, la sexualité est l’un des référents majeurs pour expliquer les comportements des individus[13]. C’est là que l’on trouve l’analyse, sans aucun doute la plus judicieuse du livre, sur le rapport entre retournement de valeurs et système politique.
« La doctrine de l’amour libre s’est adaptée à tous les systèmes politiques : elle était de gauche dans les années 1960, elle se trouve aujourd’hui au service du capital. Le libertinage a épousé l’idéologie du mouvement et participe lui-même à la constitution de "réseaux", qui sont devenus l’objectif dominant. Dans la société moderne, tout le monde tend à devenir un objet de consommation, une marchandise, et doit s’attendre à être traité comme tel »[14].
En réalité, les thèses de Guy Debord, par exemple sur la société du spectacle, dénonçaient la généralisation de la société du spectacle en associant la promotion de l’amour libre à une forme de contre-culture pouvant résister à l’entreprise capitaliste. Les éléments de cette contre-culture ont été récupérés par le système capitaliste qui prône la libération des individus et la poursuite de jouissances illimitées rendue possible par la création de marchandises. La création de sex toys et de bordels sophistiqués va dans ce sens. Les credos de Mai 1968 ne sont pas originaux et la prétendue émancipation sexuelle recèle un vide sociétal, une absence de projet de société précis. Mai 1968 n’aura été qu’une rhapsodie d’esquisses et n’a pas eu d’avenir politique véritable.
Les mauvaises armes du féminisme
Le livre de Michel Brix attaque un tabou, à savoir la relation entre Mai 68 et la libération féminine. L’idéologie de l’amour libre est au service de l’asservissement de la femme et de la satisfaction des phantasmes masculins. Le féminisme a cru pouvoir brandir l’étendard de Mai 68 sans voir que ce moment était l’occasion de révéler les contradictions du libertinage.
« Les surréalistes affirment donc que la loi du désir s’applique indifféremment aux hommes et aux femmes, mais la réciprocité s’arrête là. Le corps de l’homme n’est jamais l’objet du désir - la séduction ressortissant tout entière du domaine de la femme. C’est pourquoi, sans doute, de Fourier à Reich, les utopistes ont tous dans un bel ensemble rejeté l’homosexualité masculine. Les idéologues de Mai 68 se sont empressés d’oublier ce refus, qui n’en est pas moins réel. Ainsi, Fourier, pourtant si disert sur les "manies", ne parle jamais de l’homosexualité masculine et nie d’ailleurs son importance, prétendant - sur quelle base ? - que seul le saphisme est répandu[15]. Breton, de son côté, ne tolérait les homosexuels qu’à contrecœur et Reich, lui, refusait de les recevoir en thérapie »[16].
L’ensemble de ces thèses permet de nuancer l’idée selon laquelle Mai 68 est porteur d’une émancipation des revendications féminines et homosexuelles[17]. D’ailleurs, les grands utopistes sont tous des hommes, l’absence de femmes en ce domaine demeure patente. L’idéologie libertine modèle une femme conforme aux phantasmes masculins. Le féminisme est parti de l’idée que les deux sexes étaient égaux devant la question sexuelle, reprenant les thèses classiques des libertins, sans voir que celles-ci étaient le masque d’un désir de multiplication des conquêtes sexuelles.
« Les aventures galantes pouvaient non seulement provoquer chez les femmes des grossesses non désirées, mais en outre elles mettaient en grand danger leur réputation et étaient de nature à hypothéquer gravement leur avenir, que ces amantes fussent mariées, célibataires ou veuves »[18].
Les conséquences et les risques ne sont pas les mêmes. Les libertins ont promu l’égalitarisme des sexes pour élargir leur tableau de chasse. Michel Brix amplifie ses thèses en montrant que la monogamie a été une victoire des femmes sur la possession des hommes.
« En Occident, les femmes - car on ne voit pas pourquoi les hommes l’auraient fait de leur propre initiative - ont imposé le modèle de la monogamie et la proscription de la polygamie. Loin d’être une manifestation de l’oppression de la femme par l’homme, la monogamie est au contraire une victoire des femmes, à laquelle elles n’entendent pas, d’ailleurs, renoncer dans leur quotidien. Les véritables ennemis du mariage monogamique, ce sont les penseurs masculins de l’amour libre, qui voient les unions conjugales comme des barrages à la société qu’ils veulent établir »[19].
Le féminisme doit s’insurger contre l’imposture de l’idéologie de l’amour libre et ses effets dévastateurs. L’ère contemporaine est caractérisée par une absence de critique de cette idéologie, comme s’il y avait une culpabilité à amorcer un raisonnement contredisant les thèses libertines d’une prétendue émancipation sexuelle. De ce point de vue, il existe un renversement dialectique saisissant qui fait de l’idéologie de l’amour libre l’un des avatars d’une tentative de soumission du sexe féminin à la loi du désir.
*
Les slogans de l’émancipation sexuelle scandés durant les événements de Mai 1968 n’ont rien d’original ni de novateur, ils ont un caractère provocant destiné à remettre en cause un ordre social existant inadéquat aux aspirations de la jeunesse. Dans le même temps, ils ont été l’occasion pour l’idéologie de l’amour libre en vogue dans les années soixante de renaître et d’accomplir les souhaits des utopies libertines des 18e et 19e siècles. La révolution des mœurs a eu ceci de particulier qu’elle a permis à cette idéologie de se diffuser au point d’être devenue la norme en matière de relations entre les sexes et de s’être adaptée à la société de consommation capitaliste. Alors que les idéologues de l’amour libre faisaient de la libération sexuelle un remède aux souffrances endurées par le système capitaliste, cette libération est devenue le poison[20] des relations entre les sexes. La critique de Michel Brix est sérieuse et documentée, elle permet de toucher à l’impensé de Mai 68, à savoir les caractéristiques de la révolution des mœurs. Les acteurs de ce mouvement n’avaient pas toujours conscience des implications de la promotion de l’amour libre et s’en sont servis dans une optique subversive. Plus de quarante ans après, on est en droit, avec le recul, de poursuivre le questionnement au sujet des relations entre les sexes, de ne pas adopter comme des évidences les références à l’amour libre, sans les interroger plutôt.
Appendices
Notes
-
[1]
Michel Brix, L’Amour libre, brève histoire d’une utopie, Paris, Molinari, 2008, p. 34.
-
[2]
Ibid., p. 64.
-
[3]
Ibid., p. 77.
-
[4]
Ibid., p. 81.
-
[5]
Ibid., p. 99.
-
[6]
Le Traité de savoir-vivre à l’usage des jeunes générations de Raoul Vaneigem ainsi que La Société du spectacle de Guy Debord défendent vigoureusement les thèses de l’amour libre.
-
[7]
Michel Brix, Op. cit., p. 114.
-
[8]
Ibid., p. 115.
-
[9]
Michel Brix évoque « l’hagiographie » qui entoure ce mouvement. Michel Brix, Op. cit., p. 127.
-
[10]
Raoul Vaneigem, Traité de savoir-vivre à l’usage des jeunes générations, Paris, Gallimard, coll. « Folio-Actuel », 1992, p. 60
-
[11]
Ibid., p. 60.
-
[12]
Michel Brix, Op. Cit., p. 126.
-
[13]
Ibid., p. 130.
-
[14]
Ibid., pp. 133-134.
-
[15]
Dans la note 244 de son livre, Michel Brix rappelle que pour Fourier, l’homosexualité est plus du ressort du sexe féminin.
-
[16]
Michel Brix, Op. Cit., p. 170.
-
[17]
Voir le livre de Frédéric Martel, Le Rose et le Noir, Les homosexuels en France depuis 1968, Paris, éditions Points, 2008.
-
[18]
Michel Brix, Op. Cit., p. 184.
-
[19]
Ibid., p. 190.
-
[20]
Nous reprenons les analyses de Jacques Derrida sur le pharmakon (remède - poison). Jacques Derrida, La pharmacie de Platon, Paris, éditions GF Philosophie, 2006.