Abstracts
Résumé
L’article analyse la commémoration, scolaire et médiatique, de la lettre de Guy Môquet, qui donne lieu à une réécriture de l’histoire laquelle consiste, sur fond de rejet de la repentance, à substituer la « victime résistante », elle-même dépouillée de toute identité politique, à la « victime juive », dont le souvenir ne peut éviter de se rappeler la détestable mais réelle collaboration. Révisionnisme subtil et indirect en vue d’une représentation sacrificielle mais aimable de la patrie.