Abstracts
Résumé
En prolongement de leur ouvrage, Le niveau monte C. Baudelot et R. Establet transposent dans l'univers scolaire, sous forme de métaphore, la problématique du salaire minimum interprofessionnel garanti. Ici. les auteurs examinent une proposition d'un savoir plancher auquel aurait droit l'élève le plus démuni du système scolaire. Ce SMIC culturel, selon eux, introduirait dans l'école d'autres procédures de contrôle et d'évaluation. Il entraînerait une mise à jour permanente des contenus et favoriserait un meilleur compromis entre des acteurs aux intérêts divergents. Objectif à la fois ambitieux et modeste, la mise en œuvre de cette proposition aurait pour effet de combler le fossé entre l'élite et la masse et, à la réflexion, leur apparaît beaucoup plus réaliste que la promesse des 80 pour cent de bacheliers en l'an 2000.
Summary
As a followup to their study, Le niveau monte, C. Baudelot and R. Establet transpose, in metaphorical terms, the problem of guaranteed minimum wage into the school context. They examine here a proposal for a minimum knowledge base to which the most deprived student in the school system would have the right. This guaranteed minimum cultural wage would introduce from their point of view different control and evaluation procedures into the school, bring about a continual upgrading of curriculum content and favor a better compromise procedure between actors with divergent interests. The application of this proposal, at once ambitious and modest, would have the effect of bringing elites and the masses closer together, and seems, upon reflection, more realistic than the promise of 80 % Bachelor degrees by the year 2000.
Resumen
Como continuación de su obra el nivel sube C Baudelot y R Establet transponen al universo escolar, bajo la forma de metáfora, la problemática del salario mínimo interprofesional garantizado. Aquí, los autores examinan una proposición de un saber mínimo al cual tendría derecho aún el estudiante más desprovisto del sistema escolar. Este Sriic cultural, según ellos, introduciría en la escuela otros procedimientos de control y de evaluación, provocaría una puesta al día permanente de los contenidos y favorecería un mejor compromiso entre actores con intereses divergentes. Objetivo a la vez ambicioso y modesto, la puesta en obra de esta proposición tendría por efecto el llenar el foso existente entre la élite y la masa y esta reflexión les aparece mucho más realista que la promesa de los 80 % de bachilleres en el año 2000.
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