Abstracts
Résumé
L'auteur suggère qu'il a existé depuis toujours des liens subtils mais tenaces et fort complexes entre les rôles sexuels, nos valeurs sociales, et l'attribution de santé ou de maladie. Au cours des dernières années, la définition de la santé, tout comme les notions de rôles sexuels, ont été remises en question et reformulées par rapport à des modèles qui englobent des variables biologiques, sociales et psychologiques. Il est souligné que la santé est valorisée en théorie mais qu'elle est dédaignée en pratique, et reléguée au rang de préoccupation féminine. L'auteur propose que la désexualisation de la santé et le modèle d'androgynie psychologique offrent une approche cohérente à la résolution de nos attitudes et de nos comportements contradictoires envers la santé.
Summary
The author suggests that there have always existed subtle but tenacious and very complex relationships between sex roles, our social values, and the attribution of health and illness. In the last years, the definition of health, just as the notion of sex roles, has been challenged and reformulated in relation to models which bring together biological, social, and psychological variables. It is emphasized that health has value in theory, but that it is disdained in practice and relegated to the rank of a female preoccupation. The author proposes that the de-sexualization of health and a model of psychological androgyny offer a coherent approach to the resolution of our contradictory attitudes and behavior in relation to health.
Resumen
La autora sugiere que existen desde siempre vínculos sutiles pero tenaces y extremamente complejos entre los roles sexuales, nuestros valores sociales, y la atribución de salud o enfermedad, En el curso de los últimos años, tanto la definición de salud, como las nociones de roles sexuales, han sido puestos en cuestión y reformulados en relación a modelos que engloban variables biológicas, sociales y psicológicas. Se remarca que la salud es valorizada en teoría pero que es desdeñada en la prácticíj, y relegada al rango de preocupación femenina. La autora propone que la asexualización de la salud y el modelo de androgenia psicológica ofrezcan un enfoque coherente a la resolución de nuestras actitudes y nuestros comportamientos contradictorios en relación a la salud mental.