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Le directeur du Département de psychiatrie de l’Université de Montréal assumant aussi la direction de la revue Santé mentale au Québec, j’ai par conséquent le plaisir de vous écrire pour la première fois ; mon mandat ayant débuté le 1er juin dernier.
J’aimerais remercier le directeur sortant, Emmanuel Stip, dont vous avez pu apprécier la plume érudite, pour ces années à la barre de la revue. Il s’est aussi profondément engagé dans la réussite de la revue, tant en ce qui concerne la recherche de financement que le soutien de l’équipe éditoriale.
Présente depuis 42 années, notre revue participe à l’importante diffusion en français de travaux de recherche en santé mentale par une approche résolument interdisciplinaire privilégiant les perspectives croisées sur les problématiques qui nous concernent.
Il lui faut toutefois se réinventer. Les revues savantes francophones doivent protéger leur spécificité dans un contexte scientifique où prédomine la culture anglo-saxonne. Il importe de négocier le virage de l’édition numérique – tout en évitant les écueils de l’accès ouvert sans droits d’auteurs – et de sécuriser le soutien financier de nos partenaires. L’équipe de direction est déterminée à réussir cette transition. Le numéro que vous lisez est le dernier en version imprimée. Tout en étant un petit geste écoresponsable, l’édition entièrement numérique devrait faciliter l’accès au contenu à un plus grand public et attirer de nouveaux collaborateurs. Elle permettrait aussi d’éditer à une cadence plus élevée de plus petits numéros, réduisant ainsi le temps entre la soumission des articles et leur diffusion. Forts du soutien de l’Association des médecins-psychiatres du Québec, nous planifions également de bonifier le contenu destiné aux cliniciens.
Bref, beaucoup de travail en perspective pour votre équipe éditoriale, laquelle serait aussi très reconnaissante que vous lui fassiez part de vos opinions et conseils, vous qui nous lisez régulièrement.
Bonne lecture et au plaisir de vous revoir en 2018.