Numéro thématiquePostface

Les conclusions de la table ronde[Record]

  • David Levine,
  • Michael Sheehan,
  • Phil Upshall,
  • Marie Hayes,
  • Karen Cohen,
  • Xavier Briffault,
  • Patrick Vanneste,
  • Alain Lesage,
  • Martin Drapeau,
  • Helen-Maria Vasiliadis and
  • Anne Dezetter

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  • David Levine
    Membre de la table ronde
    Porte-parole du Collectif pour l’accès à la psychothérapie, http://capqc.ca/fr

  • Michael Sheehan
    Membre de la table ronde
    Porte-parole du Collectif pour l’accès à la psychothérapie, http://capqc.ca/fr

  • Phil Upshall
    Membre de la table ronde
    Directeur général de la Société pour les troubles de l’humeur du Canada, http://www.troubleshumeur.ca/

  • Marie Hayes
    Membre de la table ronde
    Membre du Groupe de travail sur les soins de santé mentale partagés, Collège des médecins de famille du Canada, http://cfpc.ca/Accueil/

  • Karen Cohen
    Membre de la table ronde
    Chef de la direction de la Société canadienne de psychologie, http://www.cpa.ca/fr/

  • Xavier Briffault
    Membre de la table ronde
    Chercheur en sociologie de la santé mentale, CERMES3 (CNRS UMR 8211, EHESS, Université Paris Descartes, Sorbonne Paris-Cité, Inserm U988)

  • Patrick Vanneste
    Membre de la table ronde
    Ph. DS., Psychologue clinicien et psychothérapeute, Service de psychologie clinique systémique et psychodynamique, Faculté de Psychologie et Sciences de l’Education, Université de Mons, Belgique

  • Alain Lesage
    M.D., M. Phil., Psychiatre et chercheur, Institut universitaire en santé mentale de Montréal
    Professeur titulaire, Département de psychiatrie, Université de Montréal

  • Martin Drapeau
    Ph. D., Clinical Psychology, Associate Professor of Counselling Psychology and of Psychiatry at McGill University

  • Helen-Maria Vasiliadis
    Ph. D., M. Sc., Professeure agrégée, Département des sciences de la santé communautaire, Centre de recherche, Hôpital Charles-Le Moyne, Université de Sherbrooke

  • Anne Dezetter
    Ph. D., Département des sciences de la santé communautaire, Centre de recherche, Hôpital Charles-Le Moyne, Université de Sherbrooke

Rédaction réalisée avec la contribution de Rita Cavaliere, conseillère.

La table ronde avait pour principal objectif de connaître les différentes stratégies pouvant permettre d’améliorer l’accès aux psychothérapies au Canada – en particulier la stratégie du Collectif pour l’accès à la psychothérapie (CAP) – et d’échanger avec des intervenants de la France, de la Belgique et de la Suisse sur des enjeux d’implantation d’un programme public de services de psychothérapie ainsi que des stratégies visant à élargir l’accès à ces services. Pour prendre en considération les différentes perspectives des stratégies, la table ronde comprenait des cliniciens, des chercheurs, des représentants de collège de professionnels et des représentants d’usagers. La discussion des membres de la table ronde a porté autour de questions prédéfinies voulant soulever et aborder les points sur : l’origine et les événements suscitant la création du CAP et le mandat qu’il s’est donné ; l’utilité de mettre en place d’autres collectifs à travers le Canada et comment faciliter la collaboration interprofessionnelle ; et les modèles de financement et stratégies d’implantation et de financement qui pourraient être mis en place pour faciliter l’assurabilité des services psychologiques pour toute la population canadienne. Increased access to psychotherapy services is seen as a transformational change in the healthcare system that would improve the quality of life of people who live with mental disorders. Some discussion on this issue has taken place in Canada and Québec over the last few years, but no concrete measures have been put in place. Public programs like those in England and Australia have clearly demonstrated that increased access to psychotherapy offers tangible clinical and socio-economic benefits. The main objective of the panel discussion was to learn about different strategies that would help in improving access to psychotherapy services in Canada, in particular, the strategy developed by the Coalition for Access to Psychotherapy (CAP). The discussion with healthcare practitioners from France, Belgium and Switzerland showed that they shared similar questions about the issues surrounding implementation of a public program for access to psychotherapy as well as the strategies aimed at increasing access to such services. Members of the panel included clinicians, researchers, representatives of professional orders and patient representatives. This diversity allowed for different perspectives on the issues that were discussed and the strategies that were defined. Panel members addressed questions that were prepared in advance and that focused on the following points: the events leading to CAP’s creation and the mandate that it is carrying out; the importance of creating similar coalitions across Canada; how to facilitate interprofessional collaboration in providing psychotherapy services; financial models for access to psychotherapy services; and financial strategies with respect to implementation of a public insurance program for psychological services for the Canadian population. The principal recommendations that arose from the panel discussion are the following: Panel members agreed that questions of optimal health for all should no longer be reduced to a debate about different classifications of mental disorders or different schools of psychotherapy. The questions to be addressed now should focus on the quality and the effectiveness of a biopsychosocial healthcare system that integrates knowledge from different healthcare professionals in the provision of services, and on the feasibility of creating such a system through transparent, shared political and public support. Le premier bloc de questions portait sur l’origine et les objectifs du Collectif pour l’accès à la psychothérapie, la collaboration interprofessionnelle et les méthodes potentielles de financement : « Pourquoi former un collectif sur l’accès aux psychothérapies ? » Le Collectif pour l’accès à la psychothérapie (CAP) a été mis sur pied par la Fondation Graham Boeckh et la Fondation des maladies mentales en mars 2013, soit trois mois après …

Appendices