Abstracts
Résumé
Fin des années cinquante, début des années soixante. Les nord-américains sont mûrs pour bien des changements. Sur la vieille scène usée des divans des psychanalystes et des hôpitaux psychiatriques disloqués, les programmes de santé commnautaire font leur apparition. Une révolution pour certains, un désastre pour les autres... Mais si les critiques y trouvent du meilleur et du pire, la population en général croit en ce mouvement comme elle avait cru, jadis, en ses chefs politiques et spirituels. De façon quasi mystique. Pourtant, le concept de santé mentale communautaire était loin d’être clair. Même les professionnels n’arrivaient pas à s’entendre pour définir la « santé mentale ». Leur approche était plutôt négative : ils insistaient sur l’absence de maladie, de mésadaptation, de déviation. À cela, une autre difficulté s’ajoutait : comment définir le « communautaire » ? Aujourd’hui encore, tout le monde parle au nom de la communauté sans que l’on sache exactement de quoi il s’agit. Marqués au départ par cette double ambiguïté, les programmes de santé mentale communautaire instaurés au Québec, au Canada et aux États-Unis, allaient bientôt baigner dans la confusion. Et décevoir la population. Résultat : les subventions gouvernementales qui, un peu partout, inondaient les chercheurs universitaires au cours des années soixante, se mirent à diminuer de façon inquiétante. Bien entendu, le domaine obscur de la prévention fut durement touché.
SUMMARY
Prevention in community mental health elaborates upon the necessary and sufficient causes of specific mental health centers in the community. The political-administration of research funds is an undesirable reality which becomes necessary if it is to obtain the resources in the community. The article clearly establishes the Catch. 22 logic of dollar-wise administrators who needs to forsee the cost-benefits that will accrue to the community from the work on prevention of mental illness. The fallacy of course, is that the prevention of mental illness or suicide has financial consequences and that there are of a nature to be assessed. Rather, the extent such benefits appear is dependent upon the choice of data one interprets and the instruments one uses to such ends. The experimental rigors seem inappropriate vis-à-vis the number of variables to be studied and manipulated. The ethical and moral considerations of experimentation, when someone's mental health is at stake, seems to outweigh the experimental paradigms.
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