Abstracts
Résumé
Dès son ouverture en septembre 1972, le Centre de santé mentale communautaire de Montréal, situé dans une zone urbaine défavorisée et carencée en services psychiatriques, s'est intéressé aux problèmes rattachés au traitement des malades mentaux chroniques. Il a rapatrié les malades de son secteur traités jusque-là par un hôpital psychiatrique à vocation plus asilaire en périphérie de la ville. Il a alors été décidé d'évaluer l'impact du Centre sur la portion de cette clientèle montrant des signes marqués de chronicisation. Dans le premier numéro de cette revue (St-Jean, 1976), un rapport préliminaire présentait les résultats de 12 mois de traitement de ces clients au Centre. L'étude de ces sujets a été continuée pour une durée de 27 mois (Gascon et coll., 1977). Nous avons donc maintenant une vue plus globale de l'impact de ces services. Cet article contient un résumé du programme du Centre et de l'étude évaluative et une discussion sur certaines questions qui découlent des résultats et qui semblent présenter un intérêt particulier pour les travailleurs en santé mentale.
SUMMARY
The author discusses some findings of a study done at the Centre de Santé Mentale which sought to comparatively evaluate the impact on the chronic mental patient, of a community and a psychiatric hospital approach. After explaining the guiding philosophy of the Centre as well as its interventive programs, the author briefly describes the research methodology before undertaking a move thorough discussion of certain results. She notes (initially) that the Katz Social adaptation score of the Centre's chronic patients increased during the 22 months study to equal that of the hospital patients. Nonetheless, the Centre patients exhibited a more marked socialization, a higher satisfaction level with freetime activities, and, at the same time, had more of these activities than the hospital patients. The author raises the questions of possible further progress of the Centre patient and whether the observed changes result from Centre services. ,The ensuing discussion qS symptoms points to a greater symptom level in Centre subjects as well as a higher "sick" self-perception. In addition, a divergence is evident between the key informant's symptom perception and that of the Centre patient, a divergence which underlines the problem of the environment's perception of the mentally ill and the possibilities of their réintégration. Finally the author proposes a program accentuating the Centre approach, particularly those aspects which mobilise and utilise community resources.
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