Abstracts
Résumé
Au cours de son long épiscopat de 1840 à 1876, le second évêque de Montréal, Mgr Ignace Bourget, s’est illustré en particulier par son engagement social. Il s’intéressa à toutes les formes de misères physique et morale : les malades, les indigents, les orphelins, les délinquants, les prisonniers, les personnes âgées et infirmes. Il travailla, à cette fin, à la fondation de plusieurs associations de charité dont l’Association diocésaine de Charité, l’Association de Sainte-Blandine et la Société de Saint-Vincent de Paul. Il forma avec Mère Gamelin, sur le modèles des Filles de la Charité de Saint-Vincent de Paul, l’Institut des Soeurs de Charité-de-la-Providence. Il prit une part active à la fondation des Soeurs des Saints-Noms de Jésus et de Marie et de Sainte-Anne. Il encouragea la venue des Soeurs du Bon-Pasteur d’Angers pour s’occuper de la réhabilitation des femmes dépravées. Il combattit également l’ivrognerie, « le vice du siècle », en établissant la Société de Tempérance et de Charité et en prodiguant son encouragement aux campagnes de tempérance. Il véhicula enfin certaines idées reliées au Catholicisme social, s’intéressant notamment à l’épargne dans les masses ouvrières, à l’agriculture et à la colonisation. Mgr Bourget fut un grand évêque, fortement engagé au plan social.
Download the article in PDF to read it.
Download