Abstracts
Abstract
In General Haldimand’s little-studied administration of Quebec during the American Revolutionary War, military strategy depended upon gathering information about the natural environment. Haldimand preserved Quebec for the British not by force, but by applying continental modes of territorial domination. Rather than secure the St. Lawrence Valley in an intimidating show of military force, Haldimand sought to secure the vitality of the fur trade along the Great Lakes corridor. This endeavor required Haldimand to look for the natural laws that created unity out of the social and geographic territory he had to defend, and to protect the most vital links: the economic currents and the transportation system. Thus, the Royal Engineers took precedence over other military officers as they collected a large body of information about the natural environment of the Great Lakes region. They drew maps, sounded bodies of water, and made meteorological observations, turning pleasant bays into safe harbors. The knowledge gathered replaced Mississaugan perspectives of the land, revised French information and set the agenda for Loyalist settlement in the region. This paper however, focuses upon Haldimand’s role in applying continental attitudes towards the landscape that helped solidify the link between natural history and imperialism of late-18th century Britain.
Résumé
Sous l’administration peu étudiée du Général Haldimand qui dirige les destinées de la province de Québec au cours de la Guerre d'Indépendance américaine, la stratégie militaire dépend de la collecte d’informations sur l'environnement naturel. Haldimand préseve la province pour les Britanniques non par la force, mais par l'application de modes continentaux de domination territoriale. Plutôt que de sécuriser la vallée du Saint-Laurent par une démonstration intimidante de force militaire, Haldimand cherche à assurer la vitalité du commerce des fourrures le long du corridor des Grands Lacs. Cette entreprise nécessite qu’Haldimand cherche les lois naturelles pouvant créer l'unité à partir du territoire social et géographique qu'il a à défendre, et également qu’il protège le lien le plus vital: les circuits économiques et le système de transport. À cet égard, les Royal Engineers obtiennent préséance sur les autres officiers de l'armée comme ils ont à recueillir une grande quantité d'informations sur l'environnement naturel de la région des Grands Lacs. Ils dessinent des cartes, sondent les plans d'eau, et font des observations météorologiques, transformant des baies agréables en ports sécuritaires. Les connaissances assemblées remplacent éventuellement les perspectives « Mississaugan » du terrioire, corrigent les informations de l’ère française, et établissent le programme des Loyalistes dans la région. Cet article se concentre toutefois sur le rôle d’Haldimand dans l'application d’attitudes continentales à l’égard du territoire qui contribuent à renforcer le lien entre l'histoire naturelle et l'impérialisme de la la Grande-Bretagne de la fin du 18ème siècle
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Note biographique
Dr. Sarah Katherine Gibson has completed her PhD at McGill University in 2008. She taught history at McGill, Dalhousie and Carleton universities. Her “Streets of Kingston” column also appears every Saturday in the Kingston Whig-Standard.