Abstracts
Abstract
Much has been written of the Columbian exchange, the transfer between New World and Old of people, pathogens, flora and fauna. The biota of two hemispheres, once seemingly irredeemably separated, were interpenetrated, both through accident and through human agency. Part of this exchange involved medicinal and food plants, discovered in the New World and adopted into the Old. This paper examines the translation of a number of New World plants that were part of the 'Cartierian' or 'Champlinian' exchange that followed the voyages to North America by Jacques Cartier (1491-1557) between 1534 and 1541, and the explorations and settlements undertaken by Samuel de Champlain (1580?-1635) from 1603 to his death at Quebec in 1635. During this period, a number of North American plants were propagated in European nurseries and even found their way into everyday use in gardens or kitchens. How were these new plants viewed on their introduction and how were they incorporated into Europe's "vegetable" consciousness? Where did these new plants fit in the classification of the edible and the exotic?
Résumé
L’échange colombien, le transfert de personnes, de pathogènes, de flore et de faune entre le nouveau et le vieux continent ont déjà fait couler beaucoup d’encre. Le biote des deux hémisphères, paraissant jadis irrémédiablement séparés, s’interpénètre, à la fois par accidents et par l’entremise de l’homme. Une partie de cet échange implique des plantes médicinales et comestibles, découvertes sur le nouveau continent et adoptées dans l’ancien. Cet article examine la translation de certaines plantes du nouveau monde faisant partie de l’échange ‘Cartierien’ et ‘Champlinien’ qui a suivi les voyages en Amérique du Nord de Jacques Cartier (1491-1557) entre 1534 et 1541, et les explorations et les premiers établissements dirigés par Samuel de Champlain (1580?-1635) de 1603 jusqu’à sa mort à Québec en 1635. Au cours de cette période, certaines plantes nord-américaines sont propagées dans les pépinières européennes et trouvent même leur voie dans les jardins et les cuisines pour un usage quotidien. Comment ces nouvelles plantes sont perçues au moment de leur introduction et comment sont-elles incorporées dans la conscience ‘alimentaire’ européenne ? À quel endroit de la classification du comestible et de l’exotique ces plantes s’insèrent-elles?