Abstracts
Abstract
Beginning in the 1920s, many Canadian hospitals underwent an extensive period of modernization. A wide variety of workers, generally termed "allied health professionals," began to work alongside physicians and nurses. This paper examines the history of two such groups, x-ray and laboratory technicians, paying particular attention to the ways in which technical education was transformed and, through this transformation, new occupational identities forged. Initially, those who staffed the laboratory and x-ray departments were given quick, practical instruction. In many cases, these workers continued to work in various settings across the hospital. The informal instruction of the 1920s and 1930s was displaced by formal, accredited training programs, replete with national examinations linked to a practice registry in the 1940s. Hospital administrators, the Canadian Medical Association and technicians themselves were all engaged in this transformation. At the same time, national organizations such as the Canadian Society of Laboratory Technologists or the Canadian Society of Radiological Technicians, founded in the late 1930s and early 1940s respectively, attempted to create a common professional identity with a clear scope of practice. Despite this, technical workers' professional identity remained malleable and highly dependent upon context long after the creation of supposedly national accreditation standards.
Résumé
Les années 1920 marquent le début d’une longue phase de modernisation pour de nombreux hôpitaux canadiens. Un grand nombre d’employés, généralement qualifiés de « personnel paramédical », commencent à collaborer avec les médecins et le personnel infirmier. Cet article observe l’évolution de deux de ces deux groupes, soit les techniciens en radiologie et les techniciens de laboratoire. Il met l’accent sur le développement d’une formation technique et, à travers celle-ci, de l’établissement de nouvelles identités professionnelles. Au début, le personnel des laboratoires et des services de radiologie reçoit une formation rapide et pratique. Dans de nombreux cas, ces personnes poursuivent leur travail dans plusieurs autres services de l’hôpital. La formation informelle fournie dans les années 1920 et 1930 est ensuite remplacée par une formation formelle au moyen de programmes accrédités, complétés par des examens nationaux qui donnent lieu à l’établissement d’un registre des pratiques dans les années 1940. Les directeurs d’hôpitaux, l’Association médicale canadienne et les techniciens eux-mêmes participèrent à cette évolution. En même temps, les organisations nationales telles que la Société canadienne des technologistes de laboratoire ou la Société canadienne des techniciens en radiologie, fondées respectivement à la fin des années 1930 et au début des années 1940, tentent de créer une identité professionnelle commune ancrée dans un ensemble de pratiques clairement identifiables. Malgré cela, longtemps après la création des prétendues accréditations nationales, l’identité professionnelle des techniciens demeure flexible et extrêmement tributaire de l’environnement local.
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