Abstracts
Résumé
Des quelque 80 passages du Nouveau Testament où intervient l’imagerie du berger, Jn 10,1-21 se présente comme le plus élaboré, le plus original et sans doute le plus riche théologiquement. À partir d’une expérience pastorale courante dans l’Antiquité et observable par tous, Jésus, en en exploitant diverses facettes comme autant de traits métaphoriques, en les ajustant et les prolongeant de diverses manières, éclaire successivement quatre dimensions de son propre mystère : la finalité de sa mission, le sens de sa mort, la permanence de sa présence et la certitude de sa vie à venir.
Abstract
Among some 80 passages in the New Testament where the imagery of the shepherd comes into play, Jn 10:1-21 is the most elaborate, the most original and undoubtedly the most theologically rich passage. From a pastoral experience common in Antiquity and observable by all, Jesus, by exploiting various facets like so many metaphorical features, by adjusting and extending them in various ways, successively illuminates four dimensions of his own mystery: the purpose of his mission, the meaning of his death, the permanence of his presence and the certainty of his life to come.