Abstracts
Résumé
Le discours sur la traduction est complexe et parsemé d’embuches, particulièrement lorsqu’il est question de la notion de fidélité à l’original, donc de vérité. Est-elle « fidèle » ou « trompeuse », « véridique » ou « vérité alternative », pour employer un euphémisme à la mode ? Cet article remet en question certains énoncés prescriptifs concernant la Septante ainsi que la manière dont le concept d’équivalence est employé. À la lumière des avancées récentes dans le domaine de la traductologie, il propose un regard descriptif sur la traduction, avec, comme étude de cas, la loi du lévirat en Deutéronome 25,5-6. Sans mettre de côté complètement la notion de fidélité, il devient apparent que celle-ci doit être relativisée et contextualisée, particulièrement lorsque l’objectif est de mieux comprendre son contexte de production.
Abstract
Discourse on translation is complex and fraught with difficulties, especially when it comes to the notion of fidelity to the original, and consequently the issue of truth. Is it “faithful” or “misleading,” “true” or “alternate facts,” to use the recently coined euphemism? This article questions certain prescriptive statements and the way in which translational equivalence is sometimes interpreted in some studies on the Septuagint. Drawing on recent advances in the field of translation studies, it argues for the use of a descriptive approach, the law of levirate marriage in Deuteronomy 25:5-6 acting as test case. While not entirely setting aside the notion of fidelity, such a concept must be relativized and contextualized, particularly when one’s goal is to gain a better understanding of the context in which a translation was produced.