Abstracts
Abstract
Children seeking asylum are among the most vulnerable groups in the world. Arriving in a country of refuge should be synonymous with safety; this is not so in Australia. Unaccompanied children arriving by boat are automatically transferred to and detained in the Regional Processing Centre on the Republic of Nauru with no one to advocate on their behalf of their rights and best interests, including their right to an adequate education. Trapped on the small island and uncertain of their futures, children overwhelmingly expressed despair and helplessness, many turning to self-harm. In 2015, the Australian government awarded the contract for education to Broadspectrum, formerly known as Transfield Services Ltd. – a company implicated in the abuse and neglect of children. Since then, truancy rates have increased due to fears for safety, poor structural conditions in schools, and lack of qualified teachers. Failing to provide access to education thwarts the life chances of youth who are already severely disadvantaged and contravenes Australia’s international human rights obligations.
Keywords:
- education,
- asylum seekers,
- refugees,
- children,
- offshore detention,
- Australia
Résumé
Les enfants qui cherchent asile font partie des groupes les plus vulnérables au monde. Arriver dans un pays de refuge devrait être synonyme de sécurité; ce n’est pas le cas en Australie. Les enfants non accompagnés arrivant en bateau sont transférés et détenus automatiquement dans le Centre de traitement régional de la République de Nauru, sans que personne défende leurs droits et leurs intérêts, y compris leur droit à une éducation adéquate. Placés sur la petite île et incertains de leur avenir, les enfants ont exprimé leur désespoir et leur impuissance, certains d’entre eux se tournant vers l’automutilation. En 2015, le gouvernement australien a décerné un contrat d’éducation à Broadspectrum, anciennement connu sous le nom de Transfield Services ltd, une entreprise impliquée dans les sévices et la négligence des enfants. Depuis lors, les taux d’absentéisme ont augmenté en raison de manque de sécurité, de mauvaises conditions structurelles dans les écoles, et du manque d’enseignants qualifiés. Le fait de ne pas donner accès à l’éducation contrevient aux chances de vie de ces jeunes déjà sévèrement défavorisés et contrevient aux obligations internationales de l’Australie en matière de droits de la personne.
Mots-clés :
- éducation,
- demandeurs d’asile,
- réfugiés,
- enfants,
- détention en mer,
- Australie