Abstracts
Résumé
La structure actuelle du secondaire permet aux écoles d’organiser des rythmes d’apprentissage dans trois matières de base : le français, les mathématiques et l’anglais. Habituellement, un comité de classement évalue les élèves à partir d’une série de résultats de mesure objective et subjective pour les « classer » dans l’une ou l’autre des voies d’apprentissage. Même si le principe de l’existence de différences individuelles fonde la création de rythmes d’apprentissage différents, on doit s’interroger sur la valeur et l’utilité d’une telle procédure qui permet à certains étudiants de profiter d’un programme allégé. Quel est le degré de pertinence des critères? À quoi sert vraiment ce classement? À quel besoin répond-il et surtout s’agit-il vraiment du classement? Ces interrogations permettent de poser le problème traité dans cette étude. Nous croyons que la procédure utilisée pour permettre le passage entre les deux niveaux est inappropriée, fausse et non pertinente surtout parce qu’elle est basée sur une mauvaise interprétation d’un certain type de décision : le placement.