Abstracts
Résumé
Les études sur le Québec ont longtemps été marquées par des dichotomies qui ont dissocié à l'échelle du territoire vécu des réalités qui évoluaient souvent en association étroite avec d'autres. À ces voies parallèles de recherche fondées sur l'opposition entre sociétés traditionnelles et sociétés modernes, il faudrait pouvoir substituer une préoccupation plus relationnelle, favorisant une vision plus unifiée du réel. Ce texte se veut un pas en ce sens: revenant sur la définition première de tradition et de modernité, il en recherche les significations spatiales pour montrer quelles formes en dérivent dans l'espace et comment celles-ci se conjuguent entre elles. Appliquée au XIXe siècle québécois, la démarche fait ressortir le contexte de complémentarités dans lequel la société rurale a évolué et précise les paramètres spatiaux de son observation. Elle suggère également des moyens de mieux intégrer les faits de permanence et de changement.
Abstract
For a long time, studies on Quebec have been characterized by dichotomies resulting in the dissociation of the territory occupied from realities that often develop in close association with others. In place of these parallel paths of research based on the opposition between traditional and modem societies, a more relational concern should be substituted, to foster a more unified vision of reality. This text is intended as a step in this direction; rethinking the basic definition of tradition and modernism, it seeks their spatial meanings in order to show what forms are derived from them in spatial terms and how these interact. Applied to Quebec in the 19th Century, this process brings out the context of complimentary relationships in which the rural society developed, and specifies the spatial parameters of its observation. It also suggests better ways of intergrating the aspects of permanence and change.
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