Abstracts
Résumé
Dans l'entre-deux-guerres, des congrégations masculines lancent le projet d'un enseignement secondaire public donnant accès à l'université, pour ainsi produire les compétences nécessaires à la reconquête canadienne-française de l'économie. Elles redéfinissent alors un nationalisme, imprégné de religion, en fonction de la modernisation «technicoscientifique». Ce faisant, elles entrent en conflit avec les collèges classiques, et ce, jusqu'à la réforme scolaire étatique de 1964. En même temps, elles ont dû composer avec la sécularisation à laquelle elles ont contribué et résisté tout à la fois.
Abstract
During the "interwar" years, religious brotherhoods launched a public secondary education program which made university curriculum accessible, then providing the skills needed for the French Canadian "reconquest" of the economy. At the same time, it gave meaning to a new form of nationalism, interwoven with religion and based on scientific and technical modernisation. In so doing, these teachers groups came into conflict with the classical colleges, a situation which lasted until the education System was reformed by the government in 1964. During the same period, they had to deal with secularisation to which they contributed, yet resisting it.
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