Abstracts
Résumé
Depuis 1960, des sociologues et des politologues se sont penchés sur ce phénomène que certains ont appelé L’Underground et d'autres, contre-culture. Les manifestations extérieures de ce mouvement, telles que les jeans, les cheveux longs, les drogues, le rock, ont sûrement contribué à attirer l'attention des chercheurs qui voulaient savoir s'il y avait là plus qu'une mode.C'est un peu la même motivation qui nous pousse à étudier la contreculture qui, parmi les différents mouvements actuels de la jeunesse, est celui qui s'est gagné les faveurs du plus grand nombre et qui a le plus tenté d'élaborer une « philosophie ».
Le terme contre-culture implique qu'il ne suffit pas de voir ce phénomène « en soi » puisqu'il s'agit d'une négation, mais avant d'entreprendre toute analyse de la contre-culture comme phénomène social, il convient d'avoir une bonne connaissance des idées qu'elle véhicule. C'est ainsi que nous avons d'abord étudié le magazine Mainmise, principal représentant, sinon le seul, de la contreculture au Québec. C'est à l'aide d'une grille d'analyse élaborée par Léon Dion et Micheline de Sève que cette analyse de contenu préalable a été menée. Nous en présenterons ici un bref résumé qui fera ressortir les lignes de force de la « philosophie » de Mainmise. Dans la deuxième partie, nous nous arrêterons à l'aspect plus spécifiquement idéologique de la contre-culture et aux rapports que cette contre-culture entretient avec l'idéologie dominante. Nous serons ainsi en mesure de voir, d'une part ce à quoi s'oppose ce mouvement et, d'autre part, quel rôle il joue dans une formation sociale.
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